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En exil depuis plusieurs mois, le président de l’UFDG a profité de l’assemblée générale de son parti, ce samedi 28 décembre 2024 pour s’exprimer sur la situation sociopolitique actuelle du pays, marquée par des enlèvements, des disparitions forcées et d’abus de tous genres.
Par appel vidéo, Cellou Dalein Diallo à félicité ses militants pour le combat qui est en train d’être menée malgré les risques.
L’ancien premier ministre n’a également pas manqué de dénoncer ce qu’il qualifie de « dérives » de la part du CNRD. Pour Cellou Dalein Diallo, « tous ceux qui veulent s’opposer aux abus et exactions de la junte exposent leurs vies et libertés ». Mais, l’UFDG ne reculera pas.
« Actuellement, nul n’ignore les hostilités et les exactions dont l’UFDG fait l’objet. Nul n’ignore l’hostilité de la junte par rapport à tous ceux qui veulent militer et se battre pour l’avènement d’une société démocratique dans notre pays. Une société respectueuse des droits humains et de libertés fondamentales. Nous voulons une Guinée de paix. Il n’y pas de paix sans justice. Nous ne voulons pas l’injustice, ni de la violence. C’est pourquoi, nous nous battons contre un régime qui a renoncé à tous ses engagements. Vous avez suivi, aujourd’hui, où sont Foniké Menguè, Mamadou Bilo Bah, où est Habib Marouane Camara ? Aliou Bah est détenu aujourd’hui à la gendarmerie parce que ce sont des gens qui dénonçaient des abus, qui militent pour une Guinée unie, autour des valeurs de justice et de progrès. Tous ceux qui veulent s’opposer aux abus et exactions de la junte exposent leurs vies et libertés. Mais, l’UFDG n’a pas reculé. Vous continuez à vous battre malgré les risques… Il faut qu’on continue le combat (…). Je sais que vous êtes tous exposés à une arrestation demain, peut-être même à une disparition, on ne le souhaite pas. Mais les Guinéens comptent sur nous », a indiqué le leader de l’UFDG, contraint à l’exil.
Cette sortie du président de l’UFDG intervient à trois de la fin de la transition, selon l’accord signé entre la CEDEAO et le CNRD. Les forces vives de Guinée ont d’ailleurs annoncé qu’après le 31 décembre 2024, elles ne reconnaîtront plus les autorités actuelles. Elles exigeront la mise en place d’une transition civile pour permettre le retour à l’ordre constitutionnel.
Ces acteurs sociopolitiques appellent à des manifestations dans le pays, à compter du 6 janvier 2025.
Mosaiqueguinee.com