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C’est dans le cadre prestigieux de l’hôtel Mövenpick de Marrakech, sous un soleil éclatant et une atmosphère bouillonnante d’idées, que Cellou Dalein Diallo, leader charismatique de l’UFDG et figure politique incontournable en Guinée, s’est illustré ce week-end parmi les têtes pensantes du continent africain.
Présent au Ibrahim Governance Weekend (IGW), un rendez-vous d’élite organisé par la Fondation Mo Ibrahim, l’ancien Premier ministre guinéen n’a pas manqué de faire sensation dans les couloirs feutrés de ce sommet où se croisent chefs d’État, économistes de renom, décideurs internationaux et stars de la société civile africaine.
Et quelle ouverture ! C’est Mme Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC, qui a donné le ton avec un discours choc intitulé « L’aide appartient au passé ». Elle y a tiré la sonnette d’alarme sur la chute vertigineuse de l’aide publique au développement (APD), appelant à une réforme de fond : « Les États africains doivent cesser de compter sur la générosité internationale et bâtir des économies résilientes en s’appuyant sur leurs propres ressources. »
Dans la salle, attentive, la délégation guinéenne écoutait, tout comme Cellou Dalein, les grandes lignes d’une Afrique en mouvement. L’une des sessions phares, « L’Afrique que nous voulons », a dressé un tableau clair des priorités du continent : infrastructures modernes, jeunesse formée, énergie accessible à tous, digitalisation, emploi. Le rêve panafricain continue de se construire, brique par brique.
Mais le moment fort de la journée fut sans doute cet échange passionné entre Mo Ibrahim en personne, philanthrope et milliardaire engagé, et Moussa Faki, ancien président de la Commission de l’Union africaine. Ensemble, ils ont débattu de l’avenir de l’intégration africaine, dans un climat de franchise rare et d’optimisme lucide.
Autre moment clé, la session « Plus que des montants accrus, des outils efficaces » a mis à nu les failles du système financier international. Le cas des droits de tirage spéciaux (DTS) alloués par le FMI a particulièrement fait réagir : seulement 6,5 % de ces ressources ont été destinées au continent africain. Un déséquilibre criant, dénoncé avec vigueur par les intervenants.
En clôture, la session « Investir en Afrique » a mis en lumière un paradoxe : alors que les opportunités y abondent, les capitaux privés restent frileux. La faute à une perception erronée du risque en Afrique, souvent amplifiée par des agences de notation peu familières des réalités du terrain.
Mais une chose est sûre : la gouvernance et la transparence restent les mots-clés si l’Afrique veut séduire les investisseurs et s’imposer comme un pôle économique incontournable.
En off, plusieurs participants ont salué la présence de Cellou Dalein Diallo, le décrivant comme « un homme d’État réfléchi, ouvert aux dynamiques régionales » et « une voix modérée, essentielle dans la redéfinition des équilibres démocratiques en Afrique de l’Ouest ».
Marrakech, le temps d’un week-end, s’est transformée en capitale du futur africain — et Cellou Dalein y a plus que jamais marqué sa place dans le débat.