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La polémique enflait sur les réseaux sociaux, les inquiétudes grandissaient dans les rues… Face aux critiques autour des cartes d’électeurs entachées d’anomalies, la Directrice Générale des Élections, Madame Camara Djénabou Touré, est sortie de son silence. Calme, posée mais ferme, elle a tenu à rassurer : « Oui, des erreurs existent, mais elles sont loin d’être massives et ne compromettent en rien le droit des citoyens à voter. »
Selon elle, la plupart des anomalies proviennent tout simplement d’erreurs de saisie. Un mal évitable, mais accentué par le fait que beaucoup de citoyens n’ont pas profité de la période de correction prévue. « Les gens s’inscrivent, puis ne prennent pas le temps de vérifier leurs données. Pourtant, dans le processus PN-RAVEC, chacun devait valider ses informations », a-t-elle regretté.
« Pas de panique, vous pourrez voter »
Madame Touré relativise l’ampleur du problème : « Pour près de 10 millions de personnes inscrites, le nombre de plaintes reste très limité. » Même les erreurs constatées sur les lieux de naissance ne devraient pas inquiéter. « Cela n’enlève rien à votre statut d’électeur. Votre carte reste valable pour voter », insiste-t-elle.
Les réseaux sociaux pointés du doigt
Autre sujet brûlant : les images de cartes d’électeurs circulant sur les réseaux sociaux, amplifiant la polémique. La DGE n’y va pas par quatre chemins : « Attention à la désinformation. Certaines cartes diffusées sont des reproductions créées avec l’intelligence artificielle ! On retrouve souvent les mêmes visuels trafiqués, qui ne correspondent pas à notre base de données. »
Un avertissement clair : les citoyens doivent redoubler de vigilance avant de partager ou de croire tout ce qui circule en ligne.
Un processus en amélioration continue
Consciente que la perfection n’existe pas, Djénabou Touré assure que le travail se poursuit. Des corrections supplémentaires seront possibles dans les mois à venir grâce au lien entre l’état civil et le fichier électoral permanent. « C’est un processus vivant. Nous avons déjà beaucoup progressé, et nous allons continuer. On peut dire que le travail est une réussite », conclut-elle avec confiance.