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Le Parti panafricain de Guinée (PAG) a animé une conférence de presse samedi 14 septembre 2024 à la maison de la presse à la Minière. A sa tête Elhadj Mansour Kaba, le parti a fait une analyse du projet de constitution élaboré par le CNT où il désapprouve l’acceptation de la candidature indépendante.
Pour ce politique, cette décision expose le pays au trafic, à l’affairisme, et à d’autres pratiques peu honorables pour la République. D’ailleurs, même la demande est à revoir. « De la candidature libre à l’élection présidentielle, en considérant les enquêtes minutieuses et exigeantes que le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) vient de mener sur les partis politiques en République de Guinée, on a l’impression que le CNT et le MATD ne se concertent nullement pas pour s’entendre sur le rôle des partis politiques en République de Guinée. Ainsi la main gauche de l’Etat ne sait pas ce que fait la main droite, l’indépendance du législatif par rapport à l’exécutif oblige. Avec les grands projets miniers qui sont en cours de réalisation dans notre pays, la candidature à l’élection présidentielle ne doit en aucun cas être autorisée pour des individus incontrôlables et incontrôlés. Même si certains partis politiques sont dirigés par des leaders à la recherche d’un poste de président d’organisations politiques, ceux-ci finissent tout de même par agir sur le terrain et se faire connaître avec le temps. Mais un candidat libre sorti de l’ombre du jour au lendemain ne peut être comparable à un candidat présenté par un parti politique fonctionnant légalement et dans la durée. Avec l’autorisation des candidatures libres, notre pays sera livré à des groupes mafieux qui utiliseront des chevaux de Troie dociles et apatrides. Ce sera le meilleur moyen de chasser les investisseurs dont notre pays a un besoin vital ». Pour le président du PAG, plutôt, une loi est nécessaire pour la protection des biens de l’Etat vis-à-vis des gouvernants.
« L’intangibilité des frontières héritées du système colonial est le principe à ne pas toucher. Aucune modification du tracé des frontières de la République de Guinée ne devrait être autorisée sans un référendum préalable. En République de Guinée, les femmes et les hommes qui exercent une portion du pouvoir d’Etat se comportent souvent comme des hors-la-loi. D’où la nécessité de légiférer sur les limites des pouvoirs de nos gouvernants », a proposé le doyen Mansour Kaba.
Mayi Cissé
L’article Candidature libre aux élections : « notre pays sera livré à des groupes mafieux » (Mansour Kaba, PAG) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.