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La Guinée va chercher sa qualification à la phase finale de la prochaine CAN dans le groupe H. Le Syli national a pour adversaire la RDC, la Tanzanie et l’Éthiopie. C’est ainsi en a décidé le tirage au sort effectué dans l’après-midi de ce jeudi 4 juillet 2024 à Johannesburg.
Interrogé par notre rédaction au téléphone, le journaliste sportif guinéen Lancé Koïvogui estime que le groupe est jouable pour le Syli même s’il évoque des inquiétudes.
« Je crois que c’est un groupe complexe même si c’est jouable pour la Guinée. Mais comme ça toujours été le cas pour notre équipe nationale qui souvent a du mal à s’exprimer face à des petites nations de football. Et, ça c’est quand-même une chose qui inquiète plus d’un ».
Dans ce groupe il y aura deux matches de revanche ou de confirmation en aller-retour. La Guinée éliminée par la RD Congo en quart de finale de la CAN Ivoirienne, va vouloir payer sa part aux Leopards qui connaissent une bonne progression. Les Congolais auront aussi à cœur de confirmer leur domination face à la Guinée. Notre interlocuteur l’évoque.
« Quand on regarde aussi, on notera la confrontation entre la Guinée et la RD Congo. Parce que n’oublier pas que c’est le RD Congo qui a éliminé la Guinée lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Et cette même équipe est aujourd’hui sur une très belle forme et qui monte en puissance aussi. Donc ça reste des bons matches à suivre (…) ».
Si la Guinée doit cravacher dur, ça ne devrait pas seulement être que contre la RDC. Le journaliste qui prête ses services au groupe CIS médias pense que la CAN dernière a révélé le nivellement de valeur au sein des sélections africaines.
« Il faut retenir que la Tanzanie n’est pas un beurre à couper. Surtout quand on analyse un peu les performances des différentes équipes lors de la dernière CAN. On trouve que le niveau du football Africain a rehaussé. Donc il serait très mal vu de considérer une nation aujourd’hui comme une petite nation de football. L’Éthiopie l’année dernière, on était dans le même groupe, on a eu notre qualification face à cette même formation Ethiopienne. Mais qui aussi ne viendra pas pour se promener. Elle cherchera à se qualifier ».
Dans ce processus de qualification, le volet infrastructures n’est pas à négliger. Depuis des années les guinéens n’ont pas la possibilité de voir particulièrement leur équipe nationale senior jouer à domicile. En raison du manque d’infrastructure approuvé dans le pays.
Deux stades sont en chantier depuis des mois. Mais jusqu’ici il serait difficile de dire que le Syli national pourra recevoir ses matches à Conakry. C’est un aspect sur lequel notre interlocuteur ne passe pas inaperçu.
« Bien sûr. On le sait, on ne cesse de le dire, parce qu’aujourd’hui on ne joue pas nos matchs ici. Ça été promis de finir les stades là dans 7 mois, ça n’a pas été le cas. C’était au temps de l’ancien ministre (Lansana Bea Diallo). Mais je crois que si on ne joue pas chez nous à domicile sincèrement ça va impacter non seulement la ferveur autour de l’équipe en termes de performance et en termes d’accompagnement. Parce que n’oubliez pas que le 12e homme est un élément essentiel pour booster une équipe nationale. Mais si on ne joue pas chez nous, moi je pense que ça va être dommage. A défaut qu’on trouve un pays voisin pour jouer nos matchs (au lieu d’aller jusqu’au Maroc comme d’habitude) ».
Notons que chaque groupe il y aura deux qualifiés pour la phase finale. Les éliminatoires débuteront au mois de septembre prochain. Quant à la phase finale, elle se jouera de Décembre 2025 à Janvier 2026 au Maroc.