Boké-Gaoual : cinq mois après le lancement des travaux, la route reste un cauchemar

il y a 4 heures 22
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Sous l’égide du général Amara Camara, ministre secrétaire général de la présidence de la République, les travaux de bitumage de la route Boké-Gaoual, d’une longueur de 185 km, ont été officiellement lancés le vendredi 11 avril 2025 à Boké-ville.

Cet événement, qui s’inscrivait dans le cadre des célébrations des réalisations du CNRD, avait suscité de grands espoirs chez les usagers de ce tronçon. Mais près de cinq mois après, circuler sur cet axe est devenu un véritable casse-tête, voire un enfer, surtout pour les petites voitures et les gros porteurs.

Tenez-vous bien : pour parcourir les 190 km qui séparent Gaoual de Boké, les chauffeurs les plus téméraires et expérimentés font 10 heures de route.

Depuis longtemps d’ailleurs, on ne parle plus de simples nids-de-poule, mais bien de nids d’éléphants, tant les dégradations sont profondes. Et pour ne rien arranger, la forte pluviométrie a creusé des fossés et des rigoles, ralentissant considérablement la circulation et rendant certaines zones dangereuses. Ce qui oblige la plupart des passagers à marcher, voire à pousser les véhicules à certains endroits jugés critiques.

Cette réalité semble être totalement ignorée par les deux entreprises adjudicataires du projet routier : BEGEC et GUICOPRES. Sans que l’on sache clairement les raisons du retard dans le démarrage effectif des travaux, elles restent aux abonnés absents. Pourtant, les dirigeants de ces entreprises locales, reçus quelques jours avant le lancement des travaux, avaient juré de respecter les délais d’exécution.

Rappelons que le 25 mars 2025, le Conseil national de la transition (CNT) a approuvé la loi de ratification du contrat de crédit signé entre la République de Guinée, la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK) et la Banque Vista Gui S.A, pour un montant de 500 millions d’euros. Cette somme, constituant la première tranche des 951,2 millions d’euros, devait servir à financer les travaux de construction de plusieurs axes routiers du pays, dont les routes Kankan-Kissidougou, Gaoual-Boké, l’autoroute Kagbelen-Kouria, la 2×3 voies Port autonome de Conakry–hôtel Riviera et les voiries de Dubréka.

Mais à ce jour, le citoyen lambda ne sait plus à quel saint se vouer et pousse un cri de détresse pour interpeller les autorités sur ce calvaire des usagers, qui n’a que trop duré.

Abdallah BALDÉ pour Guineematin.com

Tél. : 628 08 98 45

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