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L’incendie survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre 2323 continuent de susciter des réactions aussi bien en Guinée qu’à l’étranger. Au-delà de l’élan de solidarité mis en branle, le président du parti rassemblement national pour le progrès de Guinée (RNPG) invite les autorités à présenter rapidement, les nouvelles mesures pour éviter que les Guinéens soient la proie facile des spéculateurs.
« Je profite de l’opportunité que vous m’offrez, pour compatir à la douleur de toutes les familles qui ont été victimes, ainsi qu’à celle de nos compatriotes. Puisse Dieu nous épargner dorénavant un tel drame. Et que cet incendie précède un bonheur immense dans la durée pour tout le peuple de Guinée. Mais, il faut rappeler que les produits pétroliers constituent une denrée vitale, dont rien que la fluctuation du prix peut provoquer des troubles sociaux, à plus forte raison, le manque. En ce moment-ci, de la capitale jusqu’à l’intérieur du pays, les guinéens sont devenus la proie facile des spéculateurs. Un litre d’essence ou de gasoil est vendu au double voire triple de l’ancien prix. Ce qui se répercute automatiquement sur les tarifs de transport urbain et inter-urbain. Or, le pouvoir d’achat du guinéen qui laisse à désirer, risque de ne pas pouvoir résister longtemps face cette situation. Les stations-services officiellement fermées pourraient être débordées à l’ouverture. Et le pire à éviter est, de voir les gérants de stations-services vider leurs cuves pour le marché noir. C’est-à-dire qu’ils donnent leur carburant aux vendeurs détaillants pour faire plus de bénéfice. C’est une pratique qui existe déjà à l’intérieur du pays, sous l’œil impuissant ou complice de certains responsables », dénonce cet acteur politique.
Selon Bella kamano, les forces de défense et sécurité ne sont pas si nombreuses pour pouvoir empêcher ce qu’il craint.
« Loin de sous-estimer le rôle importantissime joué par les forces de défense et de sécurité pendant cette crise, mais le ratio par habitant passe à côté de la réalité. Vous avez des préfectures et des sous-préfectures qui n’ont pas plus de quinze agents. L’autre conséquence dont il faut avoir peur est que, le carburant est un combustible. S’il se retrouve dans les les quartiers et les maisons aux mains des citoyens sans scrupules, il faut craindre d’autres incendies. Que le tout-puissant nous en éloigne », prie le président du RNPG.
Mosaiqueguinee.com