PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Conakry abritera a partir du 04 décembre prochain, la première édition du festival international du Djembé (FID-Guinée), sous le thème : ‘‘Préservation et Innovation ».
En prélude de cet événement qui s’étendra sur quatre jours, le département de la culture, du tourisme et de l’artisanat, animé une conférence de presse ce vendredi 22 novembre dans la salle de conférence de la plage Camayenne.
L’objectif était d’informer l’opinion sur les enjeux du festival d’autant plus que la République de Guinée est réputée pour la percussion.
D’entrée, Moussa Moïse Sylla, ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat a tenu à préciser qu’il s’agit d’un événement qui vise à promouvoir la riche culture guinéenne et à accroître sa visibilité à l’échelle mondiale. D’après lui, le FID-Guinée constitue un espace de promotion, de diffusion et de valorisation des percussions guinéennes. À partir de cette première édition, son département ambitionne de faire de la Guinée le carrefour de la percussion africaine.
Cinq jours durant, ajoute-t-il, Conakry sera rythmé par des évènements artistiques et culturelles avec des programmations nationale et internationale mettant en lumière des groupes artistiques venus de divers horizons.
Forts des profits que la Guinée pourrait en tirer, Moussa Moïse Sylla a souligné que c’est un festival qui tend à promouvoir l’excellence des percussions guinéennes, d’encourager les jeunes talents, de favoriser la création et la diffusion de spectacles de percussions, et de renforcer les capacités professionnelles des groupes de percussions guinéens, entre autres.
Par conséquent, il offrira une plateforme unique aux percussionnistes guinéens et étrangers pour échanger, se confronter et s’inspirer mutuellement. Il sera aussi une vitrine exceptionnelle de la diversité et de la richesse de la percussion, incarnant le dynamisme et la créativité sans limites des artistes venus des cinq continents.
« Le Festival International du Djembé sera l’occasion pour nous de reprendre la place qui nous revient, après un long chemin. C’est cela le « R » du repositionnement dans les cinq R du CNRD : le repositionnement sur le plan public, et culturel sur la scène internationale. Dans tous les festivals où nous n’avons pas de percussions, il faut qu’on reconnaisse la place de la Guinée. C’est une façon pour nous de rendre hommage à nos amis, à ceux qui ont ouvert de grandes écoles de percussions dans le monde », a déclaré le ministre Moussa Moïse Sylla, avant d’ajouter qu’avec le Festival du Djembé (FID-Guinée), « nous investissons dans notre culture, notre économie et notre avenir. Ce festival sera bien plus qu’un simple événement culturel, il sera également une vitrine de la Guinée projetée au monde entier, promouvant notre identité, notre diversité et notre créativité. », a-t-il expliqué.
Il a aussi mis l’accent sur la valorisation des instruments traditionnels qui sont menacés de disparition en Guinée.
« Nous mettrons en avant les instruments de percussion qui sont en danger, ceux pour lesquels nous n’avons pas de choix. Nous réfléchirons à des pistes pour pérenniser notre patrimoine culturel, en particulier ces sonorités uniques. », a-t-il assuré.
S’agissant de la dimension économique du festival, il annoncé la présence des programmateurs de festivals.
« Ce sera un véritable carrefour dynamique d’échanges économiques et culturels », dit-il.
Retombées économiques, touristiques et culturelles du festival
Grâce au Festival International du Djembé (FID-Guinée), la Guinée deviendra une destination artistique et culturelle prisée par les opérateurs et acteurs culturels internationaux. Sur le plan économique, le festival stimulera des échanges dans des secteurs comme l’artisanat, l’hôtellerie, la restauration et bien sûr les échanges culturels.
Sur le plan artistique, il sera l’occasion pour les artistes guinéens de se préparer à affronter le marché mondial.
« C’est une programmation qui reflète la diversité de la création artistique des percussionnistes guinéens, africains et internationaux. Une priorité sera surtout donnée à l’innovation pour et par les jeunes des huit régions administratives de la Guinée », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana