Bella Kamano : « Il n’y a plus de place pour des manifestations en Guinée »

il y a 3 heures 21
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En Guinée, les Forces Vives projettent des manifestations à partir du 5 septembre prochain, pour disent-elles, exprimer leur opposition à ce qu’elles qualifient de parjure et de confiscation du pouvoir par le CNRD.

Comme de nombreux acteurs politiques, Bella Kamano n’approuve pas cette démarche. Il leur a plutôt recommandé de cesser de regarder le présent et l’avenir avec de vieilles lunettes. Pour lui, la Guinée a amorcé une nouvelle ère de son histoire. Donc, plus de place pour les manifestations.

« Les choses ont changé, et les mentalités ont évolué dans ce pays (…). Il n’y a plus de place pour des manifestations dans notre pays », a-t-il déclaré.

Bella Kamano a signalé que la Constitution, en phase de vulgarisation et qui devrait être soumis au référendum prévoit des pétitions, qui reste la meilleure approche.

« C’est la meilleure façon de manifester aujourd’hui en Guinée. Cette alternative doit être privilégiée face aux manifestations qui ont endeuillé plusieurs familles », a-t-il souligné, tout en demandant aux acteurs des Forces vives de faire en sorte que le pays vive en paix. Il les a ensuite invité « d’arrêter de prendre les Guinéens pour des moutons de Panurge ».

Bella Kamano a également remis en question la légitimité des leaders politiques actuels.

« Le professeur Alpha Condé a géré le pays pendant 11 ans, et les Guinéens ont découvert ses limites après 40 ans d’opposition. De même, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ont tous deux été Premiers ministres, et les Guinéens ont aussi découvert leurs limites. Pourquoi continuent-ils à persister, alors qu’ils ne sont pas les seuls Guinéens ? », s’est-il interrogé.

« Il y a aujourd’hui des Guinéens qui ont fait des études et qui ont acquis une solide expérience au sein de notre administration et à l’international, capables de faire mieux. Qu’ils leur donnent la chance de servir leur pays comme ils ont pu le faire à leur époque. Les Guinéens ont tout compris, il n’y a donc plus de place pour les manifestations. », a-t-il conclu.

Mosaiqueguinee.com

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