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Le Premier ministre Bah Oury s’est exprimé de nouveau sur le processus de retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Le chef du gouvernement souligne que le processus du retour à l’ordre constitutionnel passe nécessairement par le référendum comme cela a été indiqué dans le discours du nouvel an du président de la transition.
“Le retour à l’ordre constitutionnel est conditionné principalement par l’établissement d’un fichier électoral fiable. C’est la raison pour laquelle nous avons adossé l’établissement du fichier sur la base du fichier d’état civil. C’est un long processus, mais puisque le Président a indiqué qu’il faut nécessairement le référendum à la fin de l’année, il va de soi que nous aurons une masse suffisamment représentative du corps électoral et à partir de là le fichier électoral sera établi pour respecter cet engagement présidentiel”, a confié le PM ce mercredi sur Rfi.
Une fois le référendum organisé, Bah Oury rassure que le reste du processus se fera facilement. C’est pourquoi le Premier ministre réitère la volonté du chef de l’Etat d’honorer ses engagements.
Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, et certains acteurs politiques de l’opposition dénoncent une volonté de confiscation du pouvoir par les militaires du CNRD. Ce qui n’est pas le cas selon le Premier ministre. Bah Oury appelle ces derniers à la patience.
“C’est un objectif que le Président nous a fixé. Je suis en train de veiller à ce que cela soit, même s’il faut travailler 25h/24 pour que l’agenda fixé par président soit respecté. Il ne faut pas être obstiné par rapport à l’organisation d’un processus électoral. Nous sommes en train de reprendre les choses par là où il fallait le faire. Je vois que les gens sont pressés, mais de grâce un peu de patience et le peuple de Guinée décidera de celui ou de celle qui présidera son destin le moment venu”, rassure-t-il.
A la question de savoir si les militaires ont de bonne foi de rendre le pouvoir aux civils, Bah oury répond. “Ils sont de bonne foi parce que vous savez lorsqu’on engage le pays tel que le président Mamadi Doumbouya l’a fait en ayant le courage d’organiser le procès du massacre du 28 septembre, c’est engagement fort pour que ce qui s’est fait ne puisse pas se répéter. D’où la nécessité d’aller pas à pas, sûrement pour permettre à la Guinée de se construire dans la durée et dans une vision positive”, soutient-il.
L’article Bah Oury : “Le retour à l’ordre constitutionnel est conditionné par l’établissement d’un fichier électoral” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.