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Neuf responsables du régime civil nigérien renversé en juillet 2023 sont « provisoirement déchus » de leur nationalité, soupçonnés notamment « d’intelligence avec une puissance étrangère » et de « complot contre l’autorité de l’Etat », a annoncé jeudi le gouvernement militaire.
Le général Abdourahamane Tiani, chef de l’Etat, « a signé ce jour jeudi 10 octobre, un décret portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi« , a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Parmi les neuf hommes « provisoirement déchus de la nationalité nigérienne » figurent les généraux Mahamadou Abou Tarka, de la Haute autorité à la consolidation de la paix, et Karingama Wali Ibrahim, ancien chef de la garde présidentielle.
Daouda Djibo Takoubakoye, adjoint au directeur de cabinet du président renversé Mohamed Bazoum, ainsi que son conseiller en sécurité, Rhissa Ag Boula, sont également concernés, aux côtés de conseillers à la présidence.
Les neuf personnes sont « soupçonnées notamment » de « mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques » et « d’intelligence avec une puissance étrangère en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat » ou en « facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien« , explique le gouvernement.
Elles sont aussi « soupçonnées » de « participation à une entreprise de démoralisation de l’armée » et de « diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public », ajoute-t-il.
Le gouvernement dit agir conformément à une ordonnance signée fin août ayant permis la création d’un fichier de personnes ou d’entités « impliquées dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la nation.”
AFP
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