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C’est une vague de réaction et d’indignation au lendemain de l’arrestation de trois responsables du FNDC, officiellement dissous par la junte militaire qui dirige la Guinée depuis le 05 septembre 2021.
L’organisation guinéenne de défense et des droits de l’homme et du citoyen, toujours fidèle à son combat, a flétri le retour des anciennes pratiques. Son porte-parole interpelle la conscience collective.
« C’est avec beaucoup de préoccupation que nous avons appris cette nouvelle. Même si nous ignorons les motifs de leur arrestation pour le moment, nous déplorons la résurgence de ces pratiques aux antipodes des principes et valeurs du système démocratique dont le CNRD s’était engagé à défendre lors de la prise du pouvoir le 05 septembre 2021. Avec le recul, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes dans un contexte où l’exercice des droits et des libertés devient de plus en plus compliqué en raison justement de la résurgence de la plupart des pratiques dénoncées le 05 septembre qui caractérisaient le régime précédent. Mieux, on va jusqu’à fermer des grands groupes médiatiques qui non seulement ont un rôle essentiel dans la conduite des affaires de la Nation mais aussi emploient des centaines et des centaines de personnes sans se soucier de leur sort ! C’est une première quand même depuis la libéralisation des ondes dans ce pays ! Nous pensons que cela devrait interpeller la conscience collective sur la nécessité qu’il y a aujourd’hui de se parler dans ce pays pour éviter des lendemains incertains ! », a lancé Alseny Sall dans un entretien qu’il a accordé à Mosaiqueguinee.com avant d’inviter les autorités de transition à leur libération : « Nous demandons aux autorités de la transition de prendre les dispositions pour faire cesser ces pratiques et d’ordonner la libération des personnes arrêtées sans délai tout en s’assurant du respect de leurs droits fondamentaux. », a appelé le responsable en charge de la communication de l’OGDH.
Mosaiqueguinee.com