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Le président du Mouvement Démocratique Libéral (ModeL), Aliou Bah, reste toujours en détention malgré les démarches judiciaires engagées par son parti à travers ses avocats.
Après la confirmation de sa condamnation à deux ans de prison ferme par la Cour d’appel de Conakry, ses conseillers juridiques ont introduit un recours à la Cour suprême. Cependant, le procès peine toujours à être programmé par la plus haute juridiction du pays.
Au sein du parti, l’attente devient de plus en plus longue. Ses collaborateurs espèrent que la justice reconnaîtra l’innocence de leur leader afin qu’il recouvre la liberté.
Lors de l’assemblée générale du ModeL, tenue ce samedi 18 octobre 2025, le responsable juridique du parti a précisé que les avocats poursuivent activement leurs démarches pour que le dossier soit inscrit au rôle de la Cour suprême.
« Nos avocats sont à pied d’œuvre pour que le dossier soit programmé. Comme vous le savez, dès après la condamnation en appel, nos avocats avaient introduit un recours devant la Cour suprême, qui est la dernière juridiction compétente dans ce dossier. Nous espérons que très prochainement, il sera programmé », a-t-il déclaré.
Parallèlement, les responsables du parti rappellent qu’une autre procédure est pendante devant la Cour de justice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« La Cour de justice de la CEDEAO était en vacances judiciaires, mais nos avocats nous ont rassurés qu’elle devrait bientôt rendre sa décision concernant la procédure introduite par rapport au président. Nous espérons que si nous obtenons gain de cause, cela pourrait avoir un impact positif sur la décision que la Cour suprême rendra. », a ajouté Me Mamadou Malal Bah.
A rappeler que le président du ModeL, Aliou Bah, a été arrêté le 26 décembre 2024 à Pamelap, à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone.
Il a été condamné le 7 janvier 2025 par le tribunal de première instance de Kaloum à deux ans de prison ferme pour « offense au chef de l’État ».
Le 28 mai 2025, la Cour d’appel de Conakry a confirmé cette condamnation.
Hadja Kadé BARRY