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L’Agent judiciaire de l’État (AJE), Maître Mohamed Sampil, a animé une conférence de presse ce lundi 22 décembre 2025 à Conakry, consacrée à la présentation du bilan des activités de l’année 2025 et aux perspectives stratégiques pour 2026. À travers des résultats significatifs en matière de récupération de domaines et de recouvrement de créances, l’institution réaffirme son rôle de gardienne des intérêts patrimoniaux de l’État, sous l’impulsion du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya.
Placée sous le sceau de la transparence et de la culture de résultats, cette rencontre a permis à l’Agent judiciaire de l’État de rappeler un principe fondamental de gouvernance publique :
« La redevabilité n’est plus une option. Elle est devenue un impératif de gouvernance et un indicateur fort d’une administration efficace, efficiente et responsable », a souligné Maître Mohamed Sampil.
Un bilan 2025 marqué par la lutte contre l’impunité
Au cours de l’année écoulée, l’AJE s’est illustrée par une détermination affirmée contre les atteintes au patrimoine public, à travers plusieurs dossiers emblématiques, notamment :
- État guinéen/AJE c/ Ibrahima Chérif Bah et autres, relatif au domaine de Sonfonia Lac ;
- État guinéen/AJE c/ Amadou Oury Diallo, concernant l’ancienne ferme avicole de Kaporo ;
- État guinéen/AJE c/ la Société d’Investissements des Projets Domiciliaires et Constructifs (SIPDC), relatif au complexe immobilier Résidences 2000 ;
- État guinéen/AJE c/ Sidya Touré, concernant le domaine de la Minière ;
- État guinéen/AJE c/ Cellou Dalein Diallo, relatif au domaine de Dixinn ;
- État guinéen/AJE c/ Alpha Ibrahima Keira, concernant le domaine de la Cité administrative de Donka.
Des performances financières significatives
Sur le plan financier, l’Agence judiciaire de l’État a procédé au recouvrement de :
- 12 790 366 787 GNF
- 1 109 292,08 euros
- 239 474,03 dollars américains
Soit un total global équivalent à 27 769 838 887,91 GNF.
Selon Maître Mohamed Sampil, la fermeté des actions engagées a produit un effet dissuasif notable, poussant plusieurs redevables à s’acquitter volontairement de leurs obligations :
« Cette situation, loin de traduire une contre-performance, constitue au contraire un indicateur positif de l’efficacité du dispositif de recouvrement mis en place », a-t-il expliqué.
Des défis persistants à relever
Malgré ces avancées, l’Agent judiciaire de l’État n’a pas occulté les difficultés rencontrées, notamment :
- l’insuffisance des crédits budgétaires alloués au fonctionnement de l’institution ;
- les faiblesses institutionnelles ;
- une collaboration encore insuffisante avec certains services de recettes de l’État ;
- l’absence d’un programme structuré et continu de renforcement des capacités du personnel.
Perspectives 2026 : cap sur la réforme et la modernisation
Pour l’année 2026, l’Agence judiciaire de l’État entend inscrire son action dans une dynamique de réforme ambitieuse, articulée autour de plusieurs axes prioritaires :
- le renforcement des capacités opérationnelles et l’acquisition de moyens matériels et logistiques ;
- la mise en place de programmes de formation continue pour améliorer l’expertise technique et la maîtrise des procédures contentieuses et de recouvrement ;
- la revalorisation des crédits budgétaires, afin d’assurer une gestion efficace des contentieux de l’État ;
- la création d’antennes régionales, dans le but de rapprocher l’Agence des juridictions de l’intérieur du pays et de renforcer la couverture territoriale.
Ces orientations traduisent la volonté de l’AJE de consolider son rôle stratégique dans la protection des intérêts de l’État et d’accompagner les réformes institutionnelles engagées en Guinée.
Mayi Cissé
L’article Agence judiciaire de l’État fait son bilan 2025 : “la redevabilité n’est plus une option, elle est devenue un impératif de gouvernance“ (Me Sampil) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.
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