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L’assemblée générale ordinaire de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’est tenue ce samedi 16 août 2025, à son siège à Minière.
Dans son discours, depuis l’étranger, Cellou Dalein Diallo, a vigoureusement dénoncé la disparition forcée des responsables du FNDC et d’autres acteurs de la société civile, ainsi que la mort tragique du général Sadiba Koulibaly ex-chef d’Etat-major de l’armée.
Le président de l’UFDG a par ailleurs que son parti continuera à se battre contre les violations des droits de l’homme dans le pays.
« Nous ne sommes pas contre une personne, nous sommes contre la violation de la parole donnée. Nous sommes pour le respect de la parole donnée et le respect des serments, parce qu’on a juré de respecter le serment. L’ambition de l’UFDG c’est de faire en sorte que les guinéens soient des citoyens libres. Nous avons décider de combattre le tribalisme et l’ethnocentrisme, nous avons décidé de combattre la violation des droits humains. Le premier droit de l’homme c’est le droit à la vie. L’assassinat de jeunes manifestants, ceux qui manifestent contre la mauvaise gouvernance et nous sommes fermes sur ça. On n’est pas contre tout, mais contre l’assassinat des jeunes, contre les disparitions forcées. On est pour le respect des droits des guinéens qui choisissent librement leurs dirigeants dans les communes, à l’assemblée nationale et dans l’exécutif. Je sais que la lutte est devenue difficile, parce que le droit de s’exprimer n’est pas respecté. Lorsque vous critiquez, vous risquez les kidnappings et bastonnades, comme l’on subi maître Traoré, Abdoul Sacko, c’est humiliant. Donc, la lutte est devenue difficile parce que si à l’intérieur les droits protégés par la charte de la transition ne sont pas respectés, vous risquez des disparitions forcées, des poursuites judiciaires. Nous avons parlé de Aliou Bah qui n’a fait que critiquer la gouvernance et aujourd’hui, il est en prison. Ce n’est pas juste. Nous n’avons pas les nouvelles de Foniké Mengué de Billo, de Marouane Camara, de Saadou Nimaga que je ne connaissais pas. Je n’étais pas un ami à Sadiba, mais quelque soit la victime de l’injustice il faut dénoncer l’injustice (…). Nous allons gagner et lorsque la victoire approche, la lutte devient difficile. Malheureusement, c’est un régime intolérant qu’on a en face », a-t-il laissé entendre devant un parterre de militants.
Le leader de l’UFDG a par ailleurs rendu hommage à ses collaborateurs et vice-présidents et à son épouse Halimatou Dalein Diallo et au jeunes de l’axe pour leur loyauté à l’égard des forces démocratiques de Guinée.
Saidou Barry