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Dans un développement surprenant dans l’affaire qui oppose le Maroc à la République Démocratique du Congo, l’incident impliquant l’entraîneur de l’équipe marocaine, Walid Regragui, et le capitaine de l’équipe congolaise, Chancel Mbemba, lors de leur match de poule (1-1) à la Coupe d’Afrique des Nations 2023, a entraîné une controverse notable.
Initialement, Regragui avait écopé d’une suspension de quatre matchs, dont deux sans sursis, et d’une amende de 5 000 dollars. Toutefois, il a été complètement disculpé par la Confédération Africaine de Football (CAF) vendredi dernier. Alors que l’on croyait l’affaire close, la Fédération Congolaise de Football (Fecofa) a manifesté son mécontentement face à cette décision. Ce lundi, elle a annoncé son intention de porter l’affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) afin de rétablir la suspension du technicien marocain.
« Le comportement de l’entraineur de l’équipe nationale du Maroc, Walid Regragui, envers le joueur Chancel Mbemba Mangulu, capitaine de l’équipe nationale de la RDC, les Léopards, à l’issue du match n° 23 a été qualifié, par décision n° DC23122-AFCON-24.01.2024 rendue le 24 janvier 2024, de voie de fait par le Jury Disciplinaire de la CAF. L’entraineur avait écopé d’une suspension de quatre matches dont deux avec sursis pour voie de fait et de 5.000 USD d’amende. La Fédération Royale Marocaine de Football a interjeté appel contre cette décision et malgré les aveux circonstanciés dudit entraineur, et confirmés par les images qui ne laissent l’ombre d’aucun doute, la Commission d’appel a, contre toute attente, tout bonnement annulé la décision en date du 26 janvier 2023 », déplore le communiqué.
« Convaincue du caractère totalement injustifié de cette annulation, la Fédération Congolaise de Football association (FECOFA) annonce son intention de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), dès réception de la décision motivée, conformément aux dispositions en vigueur », a menacé l’instance.
Selon Regragui, une « erreur flagrante » a été commise.
Après s’être qualifiés pour les quarts de finale de la CAN dans un match nocturne épique contre l’Égypte (1-1, 8-7 aux tirs au but), les Léopards ont-ils en tête une potentielle finale contre le Maroc ? Ou cherchent-ils simplement à être pris au sérieux ? Quoi qu’il en soit, cette démarche judiciaire va certainement susciter des discussions.
De son côté, Regragui avait exprimé son soulagement concernant cette affaire quelques heures auparavant lors d’une conférence de presse ce lundi.
« Je voudrais remercier la CAF, surtout la commission d’appel, parce qu’il n’y avait aucune raison pour que je sois suspendu. La raison de la première suspension, pour qu’on ne soit pas dans les allégations, c’était ‘pourquoi tu as retenu la main du joueur et tu lui as dit : regarde moi’. Pour ça, j’ai pris 4 matchs, dont 2 fermes, et heureusement la commission d’appel a accepté qu’un entraîneur pouvait retenir la main d’un joueur et ne pas être suspendu pour ça. (…) Je pense que c’était un peu trop gros et je remercie la CAF d’être revenue sur cette erreur manifeste », a déclaré le coach. Sa réaction face à cette démarche de la part des Congolais est très attendue. En attendant, il sera présent sur le banc de l’équipe marocaine mardi pour le huitième de finale de la CAN contre l’Afrique du Sud.
Le communiqué
L’article Affaire Regragui : La RDC explore le recours au TAS contre le Maroc est apparu en premier sur Afrique Sports.