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Le président du Réseau national des acteurs du développement durable (RENADE), également responsable à l’organisation du FNDC, salue l’évolution enregistrée dans le dossier de 2 commissaires de la HAC.
Ibrahima Tawel Camara et Djené Diaby ont été inculpés mardi, 18 juin 2024, par le Tribunal de première instance de Kaloum pour diffamation suite à leur sortie à Kankan révélant un scandale de corruption impliquant le général Mamadi Doumbouya et certains cadres de la présidence de la République.
Après leur suspension par la Haute autorité de la communication suivi de leur audition au TPI de Kaloum, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry.
En sa qualité d’activiste de la société civile engagé dans la lutte contre la corruption, Alseny Farinta Camara exprime ses attentes. “Nous attendons que la justice fasse preuve de professionnalisme, d’impartialité et d’indépendance pour la manifestation de la vérité relative aux faits dénoncés énergétiquement par les deux agents publics. C’est une avancée salutaire de la part du Tribunal de Kaloum”.
Le président du RENADE invite les deux agents en service à la Haute autorité de la communication à ne pas se laisser intimider. Il les exhorte à mettre les preuves dont ils disposent à la disposition de la justice afin que toutes les personnes citées dans le dossier puissent être entendues.
“Nous exhortons les commissaires de réunir tous les éléments de preuve dont ils disposent pour les soumettre à l’appréciation du Tribunal. Nous attendons impatiemment que toutes les personnes dont les noms ont été cités soient entendus par le Tribunal surtout le président Mamadi Doumbouya, son conseiller Thierno Mamadou Bah et Moussa Moïse Sylla, ancien directeur de communication et d’information à la présidence”, a souligné Alseny Farinta Camara tout en prévenant contre tout acharnement ou représailles contre les deux commissaires de la HAC.
L’activiste appelle à la mobilisation de tous pour combattre la corruption dans toutes ses formes. “Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne que l’administration publique baigne dans la corruption, le blanchiment d’argent, la dissimulation d’actifs mal acquis en Guinée et à l’étranger ainsi que des biens immobiliers et mobiliers sans oublier des comptes bancaires garnis. Nous devons être résolument engagés sans exception pour freiner la corruption endémique dans notre cher pays”, a lancé l’activiste.
L’article Affaire “argent à la présidence” : un activiste plaide pour l’audition du Gal Doumbouya est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.