Vulgarisation de l’avant-projet de la constitution à Labé : la délégation du CNT face à la presse

il y a 1 semaine 29
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Après le lancement des travaux de vulgarisation de l’avant-projet de la constitution ce lundi 11 novembre 2024 au complexe scolaire Hoggo M’Bouro et la présentation des grandes lignes dudit projet aux sages et notables, ainsi que la rencontre avec les autorités administratives de Labé, la mission du Conseil national de la transition (CNT) a organisé une conférence de presse. Rencontre au cours de laquelle beaucoup des questions floues dont les innovations en matière de médias ont été abordées, a constaté sur place Guinéenews.

Sur cette question des médias, Oumar Diakhaby, le directeur de la communication et de l’information du CNT a été évasif. « On n’écrit pas une constitution pour un corps de métier spécifique. Pour les médias, pour les médecins, pour les maçons, les mécaniciens, … ce n’est pas comme ça que ça se passe. Quand on écrit une constitution, c’est pour les populations qu’on le fait. Mais il y a des dispositions nouvelles dans cette constitution qui parlent des médias et qui donnent un avantage aux médias par rapport à la constitution antérieure », entame-t-il.

Au compte des nouveautés en question, Oumar Diakhaby parle du remplacement de la Haute autorité de la communication (HAC) par la Commission nationale de l’audio-visuel.

« Nous avons ce que nous appelons aujourd’hui la Haute autorité de la communication qui joue son rôle tant bien que mal. Avec l’adoption de cette constitution, on n’aura pas de Haute autorité de la communication. Nous aurons la Commission nationale de l’audio-visuel. Avec les prérogatives que nous connaissons, les prérogatives actuelles de la HAC, il y a d’autres prérogatives nouvelles qu’on donnera à ces commissaires de l’audio-visuel », soutient-il.

Et de poursuivre : « la régulation de la publicité reviendra désormais à cette Commission nationale de l’audio-visuelle. La HAC ne le fait pas présentement, c’est l’OGP qui gère la publicité. Et tout le secteur de la communication de la base au sommet. S’il y a un secteur lucratif, c’est bien la publicité. Le ministère de la Communication, c’est un ministère qui est moins doté en budget que pratiquement beaucoup d’autres ministères. Donc, c’est pour dire tout simplement que cette constitution fera en sorte que les acteurs de la communication bénéficient de quelque chose de beaucoup plus important », rassure le directeur de la communication et de l’information du CNT.

« C’est nous qui faisons que notre constitution devienne quelque chose qui a de la valeur ou pas. Si on fait en sorte que ça soit juste un simple papier, ça le sera. Mais je pense que si les gens comprennent ce qui est inscrit dans cet avant-projet, ce qui est dans leur constitution ; s’ils ont déjà compris cela et s’ils sont d’accord avec ce qui est dedans, je suis convaincu que celui qui viendra biaiser ou qui viendra pour tripoter cette constitution ; c’est tout le monde qui va se lever vent debout pour dire non », insiste-t-il.

 

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