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En Guinée, les manifestations de rue se sont toujours soldées par des cas de morts.
Pas plus qu’hier, première journée de grève du mouvement syndical, deux personnes sont décédées par balle, suite à des échauffourées qui ont éclaté entre forces de l’ordre et manifestations sur l’autoroute « le prince ».
Une situation qui s’explique par diverses raisons, selon le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique.
« On peut expliquer cette triste réalité par l’évolution historique, l’insuffisance de nombre et de qualification ainsi que le sous équipement des forces de maintien de l’ordre d’une part, le recours des manifestants à la violence contre les agents des forces de sécurité d’autre part. À cela, il faut ajouter la faiblesse des moyens d’action de la justice qui peine à mettre hors d’état de nuire les auteurs de violences pendant la jouissance des droits civils et politiques, ainsi que la faiblesse du dialogue national qui inscrivent le pays dans un cercle vicieux », a expliqué Mamady Kaba, lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce mardi 27 février 2024.
Le manque de dialogue fait donc partie des facteurs favorisant cette série de violences dont les auteurs sont rarement punis, aux yeux du président de la LIDDA.
C’est pourquoi, Mamady Kaba, estime que les religieux sont dans leur rôle, d’entamer des discussions entre le mouvement syndical et le CNRD.
Cette initiative pourrait faire éviter aux guinéens de se retrouver devant une impasse préjudiciable à la paix, a conclu cette personne ressource au sein du Conseil National de la Transition.
Hadja Kadé Barry