Transport en commun interurbain : une activité en nette amélioration

il y a 5 heures 15
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Notre constat porte sur le transport de voyageurs entre Labé et Conakry, en empruntant la RN5 qui traverse les préfectures de Pita, Dalaba et Mamou.

L’amélioration à laquelle nous faisons allusion fait référence au parc automobile dont la qualité se renforce. Elle concerne les marques de véhicules qui roulent quotidiennement sur ce trajet. Il n’y a pas encore longtemps, ce sont des marques de taxis, bien connus de tous, qui assuraient le transport de personnes, sur cette route.

Aujourd’hui, ils ont presque, totalement disparu de la circulation, cédant la place à de nouvelles marques de véhicules, qu’on appelle communément ‘’berceau’’. Une dénomination amplement passée dans le langage courant.

Vous nous pardonnerez de ne pas citer les marques, pour éviter de verser dans la réclame gratuite ou le discrédit arbitraire de l’une ou l’autre, d’entre elles. Les familiers de cet axe routier savent bien de quoi il est question. Deux marques de véhicules qui ont longtemps occupé la scène, dans le transport public de voyageurs chez nous, sont aujourd’hui, progressivement supplantées par d’autres, venues d’ailleurs. Un peu comme si un pays en remplace un autre.

Cette réalité ne résulte nullement d’une décision unilatérale des autorités compétentes. Elles n’ont point interféré dans ce choix. C’est plutôt du côté des acteurs qui interviennent dans le transport routier qu’est venue l’initiative de renouvellement du parc automobile destiné au transport de voyageurs.

Cette opération est bien appréciée par les populations. Les nouveaux véhicules sont des 4X4 de 6 et 9 places. Ils sont considérés comme étant plus spacieux et sécurisés que ne  l’étaient les anciens taxis. Des atouts à considérer comme assez convaincants, quand on prend en compte le désir très naturel de chaque passager, de voyager à son aise. Un autre argument bien ‘’parlant’’ est celui de l’état actuel de la route entre Labé et Mamou qui est, de nos jours, fortement dégradé.

Voilà qu’aujourd’hui, face à ces obstacles, l’attente de voir un parc automobile rajeuni qui confère plus de confort aux passagers est comblée. Des véhicules plus performants sont dédiés au transport inter urbain des voyageurs.

A considérer cette réalité, on est tenté de conclure que la sécurité routière est renforcée, une fois pour toutes. Ce qui n’est assurément, pas le cas !

Certes, de bons véhicules sont injectés dans la circulation. Mais, pour autant, leurs utilisateurs répondent-ils aux critères qui augurent d’une réelle sécurité ? C’est bien là, la question. Dans tous les cas, convenons que ce n’est pas évident. En tout cas, pas pour ce cas précis. Il ne suffit pas que le véhicule ou la route soit en bon état pour garantir la sécurité routière.

Nous sommes formels là-dessus pour avoir voyagé à bord de leurs véhicules.

Cette question fondamentale liée à la survenue des accidents place l’homme au centre du débat. C’est lui qui est au volant, donc c’est à lui qu’il faut imputer la responsabilité, toutes les fois qu’il s’en produit, ne serait-ce qu’un seul cas.

Dans cet ordre d’idées, nous avons été témoins de beaucoup de mauvais comportements de la part de certains chauffeurs de ces nouveaux véhicules. Nous les avons vu commettre des infractions graves, porteuses de risques énormes, pour eux-mêmes et pour les autres.

Mais, de tout cela, nous parlerons plus en détails, dans notre prochaine livraison.

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