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Ouvertes la semaine dernière, les audiences criminelles ont repris ce mercredi 29 octobre 2025 au tribunal de première instance de Mamou. Trois affaires ont été examinées au cours de cette journée, portant sur des cas de tentative de viol, d’inceste et de viol sur mineures.
La première affaire concernait Mamadou Dian Bah, 71 ans, bijoutier, divorcé et père de trois enfants, poursuivi pour tentative de viol sur une mineure de 4 ans à Dalaba.
Les faits remontent au 11 septembre 2025. À la barre, l’accusé a nié les faits, affirmant que la fillette jouait dans sa concession avec ses camarades et qu’il l’aurait simplement gardée à l’intérieur lorsque la pluie a commencé. Selon lui, c’est en ces circonstances que le père de la victime est venu la chercher et l’a agressé. Cependant, à la présentation du certificat médical, l’accusé s’est finalement rétracté et a présenté ses excuses au tribunal.
La partie civile, absente à l’audience, avait adressé une lettre de désistement.
Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé une peine minimale de 3 ans de prison ferme, invoquant l’âge avancé de l’accusé.
La défense a plaidé des circonstances atténuantes, arguant que l’accusé était un délinquant primaire.
Le tribunal l’a reconnu coupable et l’a condamné à 3 ans de prison ferme.
Le second dossier concernait Mamadou Oury Baldé, 66 ans, cultivateur et tradipraticien, marié et père de trois enfants, poursuivi pour inceste sur sa fille de 11 ans à Bodiè.
Les faits datent du 12 avril 2025. À la barre, l’accusé a nié les faits, expliquant qu’il jouait avec ses enfants dans le salon lorsque son épouse, de retour des préparatifs d’un baptême, l’a accusé à tort.
Après concertation avec les assesseurs, le président du tribunal a ordonné la poursuite des débats à huis clos, compte tenu de la nature sensible du dossier.
La troisième affaire impliquait Thierno Abdoulaye Kouyaté, poursuivi pour viol sur une mineure de 15 ans à Dalaba.
À la barre, l’accusé a reconnu les faits, affirmant que la victime était consentante. La jeune fille, entendue à son tour, a catégoriquement nié tout consentement et a précisé que son agresseur avait pris la fuite vers Labé avant d’être arrêté à son retour.
Le ministère public a requis 2 ans de prison ferme assortis au paiement de 5 millions de francs guinéens au profit de la partie civile.
La défense, tout en dénonçant la démission des parents et la dépravation des mœurs, a demandé des circonstances atténuantes, rappelant que l’accusé est détenu depuis octobre 2024.
Dans sa délibération, le tribunal a requalifié les faits en atteintes sexuelles et a condamné l’accusé à 2 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de francs guinéens et du versement de 5 millions à la victime pour dommages et intérêts.
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il y a 5 heures
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