TPI de Coyah : Un an de prison requis contre l’artiste Singleton

il y a 4 heures 23
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Après plusieurs heures de débats au tribunal de première instance de Coyah, le ministère public, représenté par le substitut du procureur Mohamed Aly Condé, a livré ses réquisitions dans le dossier opposant l’artiste Mohamed Seydouba Bangoura alias Singleton à la famille Traoré.

Le parquet a requis un an d’emprisonnement, dont 6 mois assortis de sursis, ainsi qu’une interdiction de conduire pendant un an après l’expiration de son permis.

« Le ministère public, convaincu de la culpabilité du prévenu, requiert qu’il vous plaise Monsieur le président de retenir Mohamed Seydou Bangoura alias Singleton dans les liens de la culpabilité de délit d’homicide involontaire. Pour la répression, en application des dispositions des articles 34; 216; 217; 116; 720 du code pénal, nous vous demandons de le condamner à un an d’emprisonnement dont 6 mois assortis de sursis. Interdiction de conduire la voiture pendant une période d’une année après l’expiration de son permis.(…) Monsieur le Président, il vous plaira de recevoir Mohamed Traoré (victime) en sa constitution de partie civile et de l’apprécier conformément aux dispositions des articles 4 et 488 du code de procédure pénale », a requis le ministère public.

Pourquoi une telle réquisition ?

Le substitut du procureur a justifié cette demande par le comportement jugé respectueux de l’artiste à la barre, mais aussi par son casier judiciaire vierge.

« Pourquoi un an assorti de sursis ? Nous avons estimé que le prévenu doit bénéficier des circonstances atténuantes au motif que c’est un délinquant primaire pour n’avoir pas été condamné antérieurement à notre connaissance pour crime ou délit pour les 5 dernières années. Par ailleurs, son comportement à la barre de votre tribunal et son séjour carcéral prouvent à suffisance qu’il est sur le chemin de la réinsertion. En ce qui concerne la peine, conformément aux dispositions des articles du code pénal, cela est de nature à calmer les ardeurs des uns et des autres au regard de l’ampleur et l’émoi que le comportement du prévenu a créé dans la cité mais, aussi, le trouble causé à l’ordre public. Enfin, étant une personnalité publique, de surcroît un artiste, il doit incarner l’humilité, la sagesse et l’exemplarité en tous lieux et en toutes circonstances », a conclu le parquet.

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