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Apparemment l’ex-secrétaire d’Etat à la présidence de la république chargé des services spéciaux, de la lutte anti-drogue et du grand banditisme Moussa Tiégboro Camara veut en finir avec ce procès des évènements du 28 septembre 2009, qui est confronté à des reports interminables ces derniers temps.
L’ancien colonel envoyé à la retraite anticipée pour des faits qu’il n’a pas commis, dit-il, a profité de l’occasion mardi 02 avril 2024 devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry pour dire combien de fois lui et ses co-accusés souffrent.
À en croire Moussa Tiégboro Camara, ils souhaitent être situés sur leur sort et aller enfin à la réconciliation nationale.
À en croire Moussa Tiégboro Camara, ils souhaitent être situés sur leur sort et aller enfin à la réconciliation nationale.
Devant le président du tribunal Ibrahima Sory 2 Tounkara, il a fait savoir qu’ils ne peuvent pas passer tout leur temps derrière les barreaux, avant d’ajouter qu’il est fatigué de se coucher dans une prison à tort, parce qu’il souffre et continue de souffrir moralement et même physiquement parce qu’en réalité personne n’aime la prison.
« Comme l’a dit mon confrère Colonel Blaise Gomou, effectivement depuis avant-hier nous sommes là-dessus pour discuter avec nos avocats (…) S’il faut parler de tout ce dont nous souffrons ici on peut passer toute la journée. Nous sommes des pères de famille, nous sommes là pour des faits, on est en train de juger les faits, jusqu’à preuve du contraire nous sommes sur le font, on est en train de voir ce qui va se passer. Qu’on soit accusé, qu’on soit coupable ou quoi pour le moment le débat continue. Et depuis l’autrefois, on a fait un mois depuis le 1er jusqu’au 20 on était au repos suite à un renvoi qui a abouti à un débat qui s’est tenu ici, un débat très houleux, entre professionnels de droit, tout ça c’est à l’avantage de qui ? Ou au désavantage de qui ? C’est nous qui souffrons. Vous, vous êtes là tranquilles, on vous voit mais c’est nous qui souffrons, les autres qui disputent tout est bon mais on veut savoir ce qui s’est passé, qui a fait quoi pour que nous sortions ici, ou ceux qui doivent sortir quittent ici. En réalité, la famille souffre, tout monde souffre avec nous », a-t-il précisé.
Pour dire combien de fois ils souffrent dans les geôles de la plus grande prison du pays depuis des années, M. Camara dira qu’il est en train de dépérir malgré qu’il n’était pas gros.
« Voyez moi je ne suis jamais gros mais j’ai beaucoup fondu, ce n’est parce que je pense à ça, pourquoi ces renvois et ces renvois sont à juste titre, s’il y’a un problème il faut régler. Quand il y a un problème il faut regler. (…) Franchement il faut que vous nous aidiez, pour que les décisions soient prises, pour que les gens là se comprennent entre eux. Les parties là nous sommes tous entre Guinéens, on a servi le pays comme vous autres à un moment donné et on continue à penser à servir ce pays que ça soit maintenant dans notre fonction ou pas mais le temps mis nous a traînés, nous a traités dans beaucoup de choses »
Pour finir, Moussa Tiégboro Camara de rappeler que c’est à cause de ce procès qu’ils ont même été envoyés à la retraite anticipée mais tout de même ils sont toujours disposés à en finir.
« Le temps passé en prison nous a entraînés dans de nombreuses difficultés. Lui (Blaise Goumou nldr) et moi sommes déjà à la retraite anticipée pour des faits que nous n’avons pas commis. Un jour, alors que nous étions à la maison centrale, un individu perturbé est venu nous déranger en ouvrant le feu sur notre porte pour nous faire sortir. Heureusement, nous avons réussi à nous protéger et à nous mettre à l’abri. Tout cela démontre que nous souffrons, nos familles, nos communautés souffrent en même temps… »
« Le temps passé en prison nous a entraînés dans de nombreuses difficultés. Lui (Blaise Goumou nldr) et moi sommes déjà à la retraite anticipée pour des faits que nous n’avons pas commis. Un jour, alors que nous étions à la maison centrale, un individu perturbé est venu nous déranger en ouvrant le feu sur notre porte pour nous faire sortir. Heureusement, nous avons réussi à nous protéger et à nous mettre à l’abri. Tout cela démontre que nous souffrons, nos familles, nos communautés souffrent en même temps… »
Mamadou Yaya Barry
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