Supposé rachat des actions de MTN par Telecel : le gouvernement Guinéen dément

Dans un communiqué publié, il y a quelques heures sur les plateformes digitales du ministère des Postes, des Télécommunications, et de l’Economie Numérique, le gouvernement guinéen dit constater, avec regret, la publication de fausses informations, en ce qui concerne le rachat des actions chez MTN Guinée.

« Il nous a été donné de constater de la désinformation et des fausses rumeurs à caractère malveillant visant l’opération réussie par l’Etat guinéen du rachat des parts de la société MTN dans Areeba. Cette désinformation et ces rumeurs sont alimentées par un blog non officiel, tenu par de jeunes étudiants nigérians et africains basés à Londres. », mentionne d’entrée, le communiqué, qui précise par le suite, que le gouvernement a bel et bien racheté 75% des actions du Groupe MTN, au sein de la société Areeba SA.

« 𝐋𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐬𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬. L’État guinéen a pris ses responsabilités en date du 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, en rachetant la totalité des 𝟕𝟓 % 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐆𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐌𝐓𝐍 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐀𝐫𝐞𝐞𝐛𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐒.𝐀. Cette acquisition marque un tournant stratégique dans la souveraineté numérique de notre pays. Au lieu de s’appuyer sur des blogs non vérifiés, il est essentiel de consulter des sources crédibles et officielles. À ce jour, le site officiel du supposé acquéreur, Telecel Group, ne mentionne aucunement cette acquisition. », indique le gouvernement, qui désormais détient 87,5% des parts de MTN Guinée.

« En revanche, en ce qui concerne la Guinée, 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞𝐞𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐆𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐌𝐓𝐍 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐬 é𝐪𝐮𝐢𝐯𝐨𝐪𝐮𝐞. Ces déclarations confirment que 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞𝐞𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐝é𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝟖𝟕,𝟓 % 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐌𝐓𝐍 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞. Il est crucial de ne pas céder aux rumeurs et à la manipulation des faits. Ces fausses informations ne visent qu’à ternir les efforts réels et tangibles du Gouvernement guinéen. L’État guinéen continue de renforcer la souveraineté numérique du pays pour l’intérêt de tous les citoyens. Toute autre version des faits est pure spéculation dénuée de fondement. », mentionne-t-il.

Hadja Kadé Barry