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En Guinée, le personnel enseignant du pré-universitaire et celui de l’enseignement technique et de la formation professionnelle accordent une importance capitale à la révision de leur statut particulier. Jugé obsolète et inadapté aux réalités actuelles, ce texte est au cœur des préoccupations du corps enseignant.
Pour répondre à ces préoccupations, l’État guinéen, à travers le ministère de l’Enseignement pré-universitaire, avait mis en place une commission tripartite chargée d’entamer les travaux de cette révision.
Malgré cet engagement, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) intensifie la pression sur les autorités pour accélérer le processus. Le syndicat espère que le nouveau statut sera prêt avant la rentrée scolaire 2025-2026.
Le porte-parole du SLECG, Mohamed Bangoura, dit « Roméo », a souligné l’urgence de la situation.
« Puisque la bonne foi est déjà là, les travaux sont en cours aussi nous demandons tout simplement aux autorités d’accélérer les choses afin que nous puissions bénéficier de ce statut particulier dès la rentrée prochaine des classes 2025-2026 », a-t-il déclaré.
Selon lui, la révision de ce statut obsolète est une revendication de longue date de l’intersyndicale. Un premier projet de texte a déjà été élaboré par le ministère afin de recueillir l’avis des enseignants et d’apporter des modifications sur certaines primes proposées, notamment celles liées au logement et au transport.
Mohamed Bangoura a expliqué que le processus prévoit que le gouvernement élabore un projet final avant de le soumettre aux syndicats pour d’éventuels amendements. Si le texte est validé, il sera ensuite transmis au ministère du Travail et de la Fonction publique pour être officialisé.
Le porte-parole a tenu à rassurer les enseignants sur le suivi du dossier.
« Nous suivons de très près l’évolution des choses », a-t-il affirmé, tout en signalant les rencontres régulières entre la secrétaire générale du SLECG, Kadiatou Bah, et les responsables du ministère du Travail.
Le syndicat attend désormais que le produit fini soit soumis à l’intersyndicale de l’éducation pour discuter des points cruciaux, tels que les primes, lors de réunions de concertation.
« Nous attendons que la commission technique soumette cela au ministère du Travail et de la Fonction publique, qui, à son tour, va se donner la peine et le soin de faire appel à l’intersyndicale de l’éducation, afin de discuter de ce statut particulier », a-t-il conclu.
Selon le responsable syndical, la révision de ce statut est l’une des priorités du président de la République. Celui-ci souhaite améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, à l’image de ce qui a été fait pour le personnel de l’enseignement supérieur.
Alhassane Fofana