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À Conakry, les stations de lavage de véhicules et autres engins roulants sont installées un peu partout, ces dernières années.
Ce secteur d’activité autrefois négligé est en train de se moderniser et le personnel se professionnalise peu à peu.
Si autrefois les détenteurs de ces lieux de lavage ne disposaient pas d’équipements adéquats pour exercer pleinement leur travail, on constate aujourd’hui que les choses ont beaucoup évolué. Par endroits, ils sont équipés de moto-pompe, d’aspirateurs et de produits de nettoyage.
Dans ce métier depuis plus d’une décennie, Alhassane Bah gérant d’un lieu de lavage à Kobayah, explique comment il arrive à réaliser son travail.
« C’est mon métier depuis que je suis arrivé à Conakry, je vie de ça avec ma famille. En ce moment, j’ai besoin de nouvelles machines plus performantes pour améliorer la qualité de nos services puisque c’est un seul moteur à lavage, les deux autres sont en panne. J’utilise du détergent pour faire le lavage et j’ai sous la main sept (7) personnes qui travaillent avec moi. Aussi, en cette période hivernale, c’est difficile de faire le travail à cause de l’abondance de la pluie. C’est pourquoi, c’est pendant la saison sèche qu’il y a plus de boulots. Au-delà de ça, c’est pendant les week-ends qu’on gagne plus d’engins à laver », explique-t-il.
Nouhou Niang, qui gère un lavage à Nongo, sur la Transversale Cosa-Nongo, dispose d’une machine occasion Bruxelles de haute pression et de plusieurs autres équipements qui facilitent le nettoyage.
« Notre lieu de lavage possède des machines qui permettent de bien nettoyer les véhicules, ce qui fait que nous prenons soins des voitures et nous le faisons avec objectivité. Notre particularité, c’est qu’on utilise un groupe électrogène, on a un aspirateur et une machine à laver d’une grande pression », confie le gérant.
À Lambanyi, sur la route de Kobayah, Mamadou Tely Barry, offre un service impeccable. Il donne des détails sur les produits qu’ils mettent sur les engins avant de procéder au lavage.
« Ces produits, c’est le shampooing des véhicules. La mousse que j’ai mise sur l’engin, c’est la même chose que ce que j’ai mis sur les pneus du véhicule. Si l’engin est trop sale, je mélange le produit avec de l’eau pour mettre dessus pour faciliter le lavage. En plus, nous nos produits viennent de la Turquie, c’est pour cela d’ailleurs que nous on travaille jusqu’au soir, des fois on rejette même des véhicules à cause de l’affluence. Parce que nous faisons un bon travail. Plusieurs de nos clients, ont dit au départ qu’on est cher mais au finish, tellement qu’ils sont satisfaits de nos services, ils augmentent même un peu sur la facture », dira-t-il.
À noter que la facture de lavage varie d’un endroit à un autre et selon la qualité de service.
Al Hassan Djigué