Sit-in au siège de l’ARPT : les organisateurs appellent à une forte mobilisation le mardi 20 février

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Depuis plusieurs mois, des restrictions sont imposées aux guinéens. En plus du brouillage de fréquences et le retrait de certaines chaînes de télévision sur les bouquets Canal+ et Startimes, les autorités de la transition ont restreint l’accès aux réseaux sociaux. Récemment, le SG du SPPG a interpellé et conduit en prison.

Pour exiger la levée de toutes les restrictions et la libération du secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendèssa, des acteurs de la société ont décidé d’organiser un sit-in devant le siège de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications le mardi 20 février.

À travers une conférence de presse, ce samedi 17 février, ces acteurs sociaux ont appelé à une mobilisation générale faire plier les autorités.

« Nous exprimons notre profonde préoccupation face à la restriction de l’internet, qui dure maintenant depuis plus de trois mois, ainsi que les mesures de censure que subissent nos médias. Ces actions entravent non seulement la liberté d’expression et le droit à l’information de notre peuple, mais elles isolent également notre nation sur la scène mondiale. En ce monde du 21e siècle, est-ce qu’on a besoin de rappeler que l’internet est un outil vital pour l’éducation, l’économie, et la communication dans nos sociétés actuelles ? Personne n’est sans savoir que la restriction de l’internet a causé des préjudices incommensurables à nos citoyens, limitant leur capacité à accéder à des opportunités essentielles et à exercer leurs droits civils. De même, une presse libre est le socle de toute démocratie. La censure des médias empêche l’examen public des actions gouvernementales et prive les citoyens d’une source cruciale de connaissance et de compréhension.
Ce qui est encore plus révoltant et inadmissible c’est le fait qu’un ministre de la république, ministre des postes de télécommunications et de l’économie numérique de surcroit porte-parole du gouvernement, s’est amusé à dire que l’internet n’est pas un droit. Nous rappelons que le droit d’accès à l’internet et à l’information sont des droits fondamentaux reconnus par les textes juridiques aussi bien nationaux qu’internationaux. Donc la Guinée ne doit pas faire exception. Vu tous ces constats malheureux, nous avons décidé ce qui suit : L’organisation d’un sit-in prévu le 20 février 2024 à partir de 9H00 devant les locaux de l’ARPT dans la commune de Ratoma. Nous appelons le peuple de Guinée à se mobiliser massivement pour accompagner ces actions citoyennes en vue de rétablir l’internet et les médias, et exiger la libération sans condition du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) Sékou Jamal Pendessa », ont-il souligné devant la presse.

Aïssata Barry

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