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Interrogé, le président de la délégation spéciale de ladite commune, Alseny Aminata Soumah explique : « Lorsqu’il y a eu les premières pluies cette année, on était très content de semer. Mais peu après l’arrivée des premières pluies, Il y a eu une difficulté sérieuse au niveau de notre culture. A l’heure où on parle, nous ne pouvons pas garder l’eau dans nos périmètres. Les vannes ne tiennent plus et les digues de ceinture ont lâché. Chaque jour, nous utilisons plus de cinq litres d’essence pour drainer l’eau dans nos digues, et c’est devenu notre quotidien. Malgré tout, je ne compte pas avoir un rendement souhaité. Nous demandons l’appui de l’État », a-t-il lancé Alseny Aminata Soumah président de la délégation spéciale de Koba.
Malgré ces difficultés, les paysans de cette zone n’ont jamais baissé les bras pour subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles. Marie Bangoura une citoyenne de la commune Rurale de Koba, lance un appel à l’État, pour l’amenagement de plaines en vue de promouvoir l’autosuffisance alimentaire, asseoir la sécurité alimentaire : « Nous sommes confrontées à beaucoup de phénomènes. C’est d’abord le manque d’aménagement des zones de production, mais aussi le manque d’eau dans nos digues. Chaque jour, on ne fait qu’acheter l’essence pour mettre dans nos moto-pompes afin de tirer l’eau dans nos digues. Nous demandons l’appui de l’État », a laissé entendre Marie Bangoura.