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Au Sénégal, l’Assemblée nationale a donné son accord ce mercredi 11 septembre 2024 pour permettre au président Diomaye Faye de dissoudre l’institution législative. Selon nos confrères de RFI, dans un courrier adressé au chef de l’État, le président de l’Assemblée nationale a indiqué qu’il n’avait « aucune objection » à cette dissolution, qui pourrait être effective dès ce jeudi 12 septembre.
Cette décision intervient dans un contexte où la majorité parlementaire est détenue par le parti de l’ancien président Macky Sall, rendant le travail législatif particulièrement difficile pour la mouvance présidentielle. Le président Faye ne peut compter que sur 23 députés, contre les 165 sièges que compte l’Assemblée nationale. Cette faible représentation a entraîné le blocage de plusieurs lois clés, y compris le vote du budget national, paralysant ainsi la gestion des affaires publiques.
Face à cette impasse, la dissolution de l’Assemblée apparaît comme une étape nécessaire pour permettre au président Faye de renforcer sa position en vue des prochaines élections législatives. L’objectif est clair : obtenir une majorité parlementaire qui lui permettra de faire passer les lois, notamment la loi de finances initiale pour 2025.
Si la dissolution est actée, la loi sénégalaise prévoit un délai de 2 à 3 mois pour organiser de nouvelles élections législatives, ce qui place l’échéance au plus tôt à la mi-novembre 2024. Or, le temps presse pour le gouvernement, qui devra rapidement obtenir une nouvelle Assemblée favorable pour adopter le budget de l’année prochaine. « Il reste peu de temps pour accomplir cette tâche, d’autant qu’un mois et demi pour voter un budget est un délai très court », ont rappelé nos confrères de RFI.
En attendant, le Sénégal se retrouve dans une situation délicate. Si les élections législatives sont rapidement organisées, elles détermineront la capacité du président Faye à gouverner efficacement, en évitant les blocages actuels et en permettant l’adoption des réformes nécessaires pour le pays.
La dissolution de l’Assemblée nationale, si elle se concrétise, sera une étape décisive dans le mandat de Diomaye Faye. Le président sénégalais devra non seulement convaincre les électeurs de soutenir sa vision politique, mais également garantir une transition sans heurts vers une nouvelle majorité législative. Avec un calendrier serré et des enjeux budgétaires critiques, cette décision pourrait façonner durablement l’avenir politique et économique du Sénégal.
L’article Sénégal : le président Diomaye Faye obtient le feu vert pour dissoudre le parlement est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.