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A Yangling, dans la province du Shaanxi, s’est ouvert vendredi 18 juillet 2025 le Séminaire sur la Modernisation à la chinoise et le Développement de l’Afrique. Cette rencontre réunit 50 participants venus de 50 pays africains. La cérémonie d’ouverture s’est tenue au Centre d’échange agricole moderne de l’Organisation de coopération de Shanghai, en présence de nombreux officiels chinois, notamment du ministère des Affaires étrangères et du gouvernement local.
Organisé par le Département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères en collaboration avec le Bureau des Affaires étrangères de la province du Shaanxi ainsi que le Comité de gestion de la zone de démonstration des hautes technologies agricoles de Yangling, cet événement rassemble pendant une semaine des experts, chercheurs et journalistes africains.
L’objectif du séminaire est de présenter aux représentants des pays africains le modèle de modernisation à la chinoise, afin de leur permettre de s’en inspirer pour favoriser l’émergence du continent. Grâce à son vaste marché intérieur et à la demande de sa population, la Chine fait aujourd’hui partie des plus grandes économies mondiales. Cette performance repose sur la résilience de son peuple, sous la direction éclairée du président Xi Jinping, qui a su rompre avec le modèle occidental (qui a montré ses limites) en s’appuyant sur une voie de développement propre, aux résultats inspirants pour l’Afrique et le reste du monde.
Lors de la cérémonie d’ouverture, dans la salle Jiaojia, M. Xue Bing, envoyé spécial du ministère chinois des Affaires étrangères pour la Corne de l’Afrique, a dénoncé les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis (constituant un frein au développement du commerce mondial), qu’il a qualifiées de violations flagrantes du droit international. Il a souligné que le développement de la Chine est indissociable du reste du monde, grâce notamment à son ouverture, à son immense marché intérieur et à une forte demande nationale – autant de facteurs qui placent le pays parmi les plus avancés du globe. Partageant un « destin commun » avec l’Afrique, la Chine souhaite transmettre son expérience de modernisation au continent, afin d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations sino-africaines.
M. Bing a rappelé qu’à l’occasion du Forum de Pékin en 2024, le président Xi Jinping avait annoncé un investissement de 150 milliards de yuans en Afrique sur trois ans. Constatant que le monde traverse actuellement une nouvelle « guerre froide » marquée par le mépris du droit international et la remise en cause de l’ordre mondial, Xue Bing appelle l’Afrique et la Chine à renforcer leur coopération dans une logique gagnant-gagnant. Shaanxi étant le point de départ historique de la « Route de la Soie », l’organisation de ce séminaire à Yangling prend une valeur symbolique forte pour la solidité des relations sino-africaines, avec pour objectif commun la construction d’un avenir radieux fondé sur une communauté de destin partagé.