Scrutin référendaire/Dr Faya dénonce: « Nos délégués ont été chassés comme des malfrats »

il y a 3 heures 13
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Alors que les Guinéens attendent les résultats du scrutin référendaire ce lundi 22 septembre, c’est l’heure du bilan de la journée de vote chez certains acteurs politiques comme le président du parti Bloc Libéral.

Dr Faya Millimouno qui avait appelé ses militants à voter NON à la nouvelle constitution révèle que de son point de vue, le bilan du scrutin référendaire est « très mauvais ».

Selon lui, les représentants du camp du NON n’ont pas été admis dans les bureaux de vote même si cela en valait la peine.

« Nous étions bien dans un vote référendaire. En pareille circonstance, il y a souvent deux camps. Le camp du OUI et le camp du NON. Le pouvoir devait avoir la décence de prendre cette dimension en compte et permettre que dans les bureaux de vote, les deux camps soient représentés. Ça n’a pas été le cas. Partout où nous avons envoyé nos militants avec le mandat comme délégués, on les a chassés comme des malfrats. Et donc, tout cela, c’est pour cuisiner des chiffres. Le mépris avec lequel le CNRD traite le peuple de Guinée nous a fait prendre des dispositions à l’avance. Vous savez, quand il a été question de la distribution des kits pour le recensement électoral, nous avons été le seul parti qui a sorti les chiffres sur lesquels tout le monde a communiqué. Donc nous avons pris d’autres dispositions pour essayer d’avoir les gens dans le système pour nous remonter un échantillon important, n’est-ce pas, aussi bien d’anomalies que de chiffres », a indiqué l’acteur politique.

Par rapport à ces anomalies, le BL dit avoir noté beaucoup de dysfonctionnements à travers le pays. Son président énumère quelques uns en attendant de traiter tous les cas d’anomalies qu’il a pu recenser.

« Nous notons des cas de bourrages d’urnes. Nous avons même des images. Nous notons les cas où les autorités locales ont carrément refusé de donner les cartes pour ne pas que les gens restent à la maison ou que les gens viennent voter NON. Donc on a essayé de voter, n’est-ce pas, à la place des citoyens. Il y a une diversité de cas d’anomalies graves que nous avons eus à noter. Nous sommes en train de traiter cela. C’est encore peut-être trop tôt de tirer une conclusion finale, mais déjà, nous pouvons dire que ça ne s’est pas très bien passé », a insisté Dr Faya Millimouno.

Sékou Diatéya

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