Santé : un nouveau-né atteint d’une imperforation anale, la famille lance un SOS pour une chirurgie urgente

il y a 17 heures 71

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Dans la sous-préfecture de Sangarédi (préfecture de Boké), Djénaba Diallo, une jeune mère, traverse l’une des périodes les plus difficiles de sa vie. Après une césarienne éprouvante, son nouveau-né a été diagnostiqué avec une malformation congénitale grave : une imperforation anale (une malformation congénitale dans laquelle l’ouverture de l’anus n’existe pas ou est obstruée, empêchant l’évacuation normale des selles chez le nouveau-né). Cette affection rare et critique nécessite une prise en charge chirurgicale immédiate et coûteuse.

Interrogée par un reporter de Guineematin.com à Conakry, Fatoumata Binta Diallo, cousine de la mère du bébé âgé d’une semaine, a affirmé que l’état de l’enfant est extrêmement préoccupant.

« Cette maman a accouché par césarienne, mais malheureusement, le nouveau-né présente une malformation congénitale, c’est-à-dire une imperforation anale. L’anus ne fonctionne pas, il n’est pas ouvert », a-t-elle expliqué, précisant que Djénaba Diallo a déjà subi quatre interventions chirurgicales dans le passé et qu’elle n’a aujourd’hui que deux enfants survivants, dont ce nouveau-né.

Face à cette urgence, la famille a été référée de l’hôpital de Sangarédi au CHU Donka.
« Nous venons de Sangarédi. Le chirurgien là-bas nous a référés à Donka, où un néonatologue nous a orientés vers les médecins pédiatres. Les interventions chirurgicales demandées sont coûteuses. Le nouveau-né doit subir trois opérations, mais pas en même temps : elles sont espacées. La première est urgente. La deuxième se fera lorsque le bébé aura atteint dix kilos, soit environ un an après. Pour la première intervention, ils vont faire une colostomie : ouvrir une partie de l’abdomen pour faire ressortir l’intestin. Les selles doivent sortir, car il existe déjà une fistule entre le vagin et le rectum. Les selles sortent par le vagin, et l’urine aussi, ce qui n’est pas normal », a détaillé Fatoumata Binta Diallo.

Le coût estimé de cette première opération s’élève à près de 10 millions de francs guinéens, un montant totalement hors de portée pour la famille. Les interventions suivantes ne pourront avoir lieu que lorsque le bébé atteindra environ dix kilos, soit dans un délai d’un an.

Faute de moyens financiers, les parents lancent un appel pressant aux autorités guinéennes, aux ONG, ainsi qu’aux personnes de bonne volonté pour soutenir le traitement de leur enfant.

« Nous demandons à l’État et aux personnes de bonne volonté de nous assister financièrement et moralement, parce que les parents n’ont pas de moyens. Le nouveau-né évacue les selles par le vagin, alors que cela devrait se faire par l’anus », a ajouté Fatoumata Binta Diallo.