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Après avoir observé une trêve et lancé un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour le rétablissement d’internet et l’arrêt des brouillages des ondes, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a décidé de passer à la vitesse supérieure. À travers un communiqué rendu publique dans la soirée du dimanche 7 janvier 2024, il annonce une série de manifestations qui débutera le 18 janvier prochain sur tous les grands axes de la capitale ainsi que Dubreka et Coyah.
Selon le SPPG, à ce jour de nombreuses fréquences sont brouillées, des télés retirées des bouquets Canal+ et Startimes. Et le VPN dit-il, qui permettait à certains guinéens de contourner ce blocus numérique illégal, n’est plus gratuit dans notre pays
« Pour mettre fin à cette triste situation aggravée par une crise de carburant sans précédent suivie du manque d’électricité et la famine qui commence à frapper de plein fouet la population, le SPPG appelle le peuple de Guinée à la résistance contre ceux qui veulent continuer à voler les deniers publics sans qu’aucun journaliste ou média indépendant ne puisse enquêter et dénoncer leur gestion mal saine. Cette résistance se traduira par une série de manifestations générales dont la première est programmée pour le 18 janvier 2024 », a déclaré le Syndicat
À en croire au SPPG, durant cette première phase dénommée « Déferlement humain sur Conakry », trois manifestations sont prévues à savoir les 18, 22 et 30 janvier 2023
« Minutieusement préparée pendant notre pause d’observation, l’opération dénommée « Déferlement humain sur Conakry » est soutenue par beaucoup de structures et staffs de jeunes (…) Déferlement humain sur Conakry, consistera pour les citoyens dignes de ce nom, à se rassembler massivement dans les grands rond-points et carrefours de la capitale mais aussi, dans les communes urbaines de Coyah et Dubréka, de 9h à 15h. Pendant cette journée du 18 janvier, une équipe conduite par le Général Pendessa, passera dans les différents points de rassemblement pour livrer d’importants messages aux manifestants et donner les consignes des prochaines marches qui vont suivre les 22 et 30 janvier courant », a-t-il fait savoir
Si les brouilleurs n’entendent pas raison après cette première phase de notre plan de riposte renforcé, le SPPG dévoilera le calendrier du mois de février qui est déjà élaboré et validé
Par ailleurs, les responsables du syndicat de la presse prévient le gouvernement sur l’élargissement des revendications portées s’il ne mettent pas fin aux restrictions
« Si les brouilleurs n’entendent pas raison après cette première phase de notre plan de riposte renforcé, le SPPG dévoilera le calendrier du mois de février qui est déjà élaboré et validé (…) Si après la journée du 18 janvier rien n’est fait pour rétablir les guinéens dans leurs droits, beaucoup d’autres griefs viendront se greffer à cette revendication principale », ont menacé les responsables du Syndicat de la Presse de Guinée
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org
621795790
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