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En Guinée, la restriction de l’accès aux réseaux sociaux est perçue comme une chape de plomb chez nombreux consommateurs. Pourtant, les sociétés de téléphonie tireraient bien profit de cette restriction, au regard de l’amélioration de leurs chiffres d’affaires, depuis plus de quarante jours maintenant.
Une source rapporte que cette situation n’a aucun impact financier négatif sur les opérateurs des télécoms encore moins chez les travailleurs.
« La restriction de la connexion n’a pas d’impact financier au niveau des Télécoms. Nous avons adressé des courriers à tous les directeurs généraux des télécoms pour savoir est ce que la restriction à un impact financier. Aucun des directeurs généraux n’a répondu, on a vérifié, effectivement, on a constaté qu’il n’y a pas d’impact financier majeur sur les opérateurs. Donc il n’y aura pas de conséquences sur le travail », a confié notre source.
Dès lors, il a été décidé que la FESATEL ne va pas déposer de préavis de grève dans ce sens, d’autant plus qu’elle défend plutôt les opérateurs et les travailleurs, a ajouté notre informateur.
D’après lui, les gens sont dans l’obligation de recharger leur téléphone pour passer des appels, vu qu’ils n’arrivent plus à se connecter pour émettre des appels en Guinée ou à l’étranger. Cet état de fait est bien à l’avantage des opérateurs de téléphonie et des employés.
« Le fait que les gens ne se connectent pas trop à internet, maintenant, ils appellent trop et vu qu’ils appellent beaucoup, les minutes augmentent. C’est ce qui va compenser les frais de la connexion internet. Il paraît que les chiffres d’affaires ont beaucoup plus augmenté, au profit des travailleurs, des opérateurs au détriment des consommateurs », a-t-il expliqué, avant de renchérir en ces termes « les chiffres des opérateurs ont augmenté parce que vous dépensez beaucoup plus dans l’achat des crédits parce qu’il n’y a pas de connexion internet. Celui qui rechargeait 3.000 GNF pour appeler à l’international via WhatsApp, Messenger… Aujourd’hui, pour appeler à l’international, il va mettre au moins 15.000 ou 20.000 GNF. Donc, cela augmente notre chiffre d’affaires mais le consommateur quand mêmeperd », a-t-il expliqué.
Alhassane Fofana