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La jeunesse du RPG arc-en-ciel réclame le retour, sans condition du professeur Alpha Condé dans ses fonctions de président de la République.
En marge de la commémoration du 33ème anniversaire du retour triomphal de celui-ci à Conakry, ce vendredi, ces jeunes ont également exigé également la mise en liberté des anciens dignitaires du régime Condé, en détention depuis plus de deux ans.
« La jeunesse de notre parti exige le retour du président Alpha Condé dans son fauteuil de président de la République. Nous exigeons également sans condition, de façon immédiate la libération de nos cadres injustement arrêtés et incarcérés (Kassory Fofana, Dr Oyé Guilavogui, Dr Mohamed Diané… », a déclaré le secrétaire général de la jeunesse du RPG arc-en-ciel, au siège du parti.
Les RPGistes accusent le CNRD d’avoir foulé au pieds tous les fondements de la démocratie et de l’État de droit bâtis selon eux, par M. Alpha Condé. C’est en cela qu’ils disent fonder leurs réclamations désormais.
« Le premier coup de feu, ils (CNRD ndlr) ont tiré sur la jeune démocratie guinéenne, en ramenant ainsi la Guinée sur la liste des pays les moins sûrs. Le 2ème tir a touché l’électricité, et nous avons perdu le courant dans nos ménages. Le tir suivant a étranglé le prix des denrées de première nécessité. Les tirs qui ont suivis ont tué la liberté, la sécurité la justice. Et la balle a supprimé beaucoup de vies et tant de droits. Bref, ils ont tiré sans sommation sur la Guinée avant d’enfermer certains de nos cadres, de faire exiler d’autres », a déploré Sidiki Touré.
Poursuivant sa communication devant les militants du parti, le secrétaire général de la jeunesse dit, par ailleurs constater avec regret « la démoralisation de la vie publique et administrative ainsi que des afflictions aux quotidiens, provoquées par la reprise de la malgouvernance des années 90 soutenue par un sacrilège national. Ce sacrilège n’est autre que les incendies sans origines connues, répétitifs, permanents, propagés dans tout le pays. C’est le symbole de sacrilège dont souffre aujourd’hui la Guinée. Oui ou non faut-il demander pardon au professeur Alpha Condé ? », s’est-il interrogé devant des militaires sevrés de leur guide.
Au nom de toute la jeunesse du parti, Sidiki Touré, enfin, a réaffirmé leur soutien indéfectible au professeur Alpha Condé.
Alhassane Fofana