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Le gouvernement prend enfin la mesure des conséquences désastreuses de la crise qui secoue le secteur de l’éducation, caractérisée par des scènes de violences.
Depuis ce matin, le ministre de la Fonction publique, Faya François Bourouno, assisté des deux secrétaires généraux de la CNTG et de l’USTG est en réunion avec les factions rivales de l’intersyndicale de l’éducation.
Le SLECG, représenté par Aboubacar Soumah et Kadiatou Bah et le tandem FSPE-SNE, conduit par Abdoul Gassim Barry, Michel Pépé Balamou, Hadja Saran Fofana et Aboubacar Djesto Camara.
L’objectif principal du ministre Bourouno était d’aplanir les divergences entre les protagonistes, qui auraient accepté, selon nos informations, de repartir sur de nouvelles bases.
À l’issue de cette étape, le ministre a demandé à la FSPE et au SNE de suspendre leur mot d’ordre de grève qui paralyse le secteur, en privilégiant le cadre de dialogue.
En retour, Michel Pépé Balamou et Abdoul Gassim Barry auraient d’abord dénoncé le mépris avec lequel le gouvernement a signé un protocole d’accord avec une seule partie prenante de l’intersyndicale, au détriment des autres.
Les syndicalistes ont également formulé plusieurs reproches. Ils ont d’abord dénoncé le manque de proactivité du ministère de l’Enseignement pré-universitaire, leur département de tutelle, qui n’aurait pas su prévenir le mouvement de grève. Ils ont ensuite fustigé les menaces d’intimidation dont sont victimes les enseignants grévistes. Ils ont enfin condamné l’arrestation de certains élèves par les autorités.
Abordant la question de la suspension du mouvement, les représentants du FSPE-SNE ont clairement indiqué au ministre qu’il ne leur revenait pas de suspendre le mot d’ordre unilatéralement. Ils ont donc demandé à rendre compte à leur base de l’issue des discussions. C’est elle qui décidera, lors d’une assemblée générale, de la suspension ou de la poursuite de la grève.
Notre informateur a souligné la bonne foi et la volonté affichée du gouvernement de dialoguer avec les syndicats afin de trouver une issue favorable à cette crise.
En conséquence, le FSPE-SNE a convié les enseignants à une assemblée générale extraordinaire ce mercredi à la Bourse du travail, à partir de 13 heures GMT.
À suivre !
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