Région de Mamou : le viol et les violences conjugales connaissent une nette augmentation

Les cas de viol et des violences conjugales ont connu une forte augmentation courant la période 2023, dans la région administrative de Mamou. C’est du moins ce qu’a fait savoir l’inspectrice régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables dans un entretien qu’elle a accordé au correspondant de Actuguinee basé dans la préfecture.

L’inspectrice Kadiatou Baïlo Soumano révèle que les statistiques de cette année sont en hausse. « Durant l’année 2023, nous avons eu à gérer 70 cas de viol pour toute la région administrative de Mamou, 50 et quelques cas de violences physiques, 26 cas de violences conjugales. Comparativement à l’année dernière, les statistiques de cette année sont en hausse. Mais cela se justifie par la réticence des parents malgré la sensibilisation à la dénonciation de ces cas de violences. Et tous les dossiers que nous avons, ont été déférés à la justice. Parce que les statistiques que je viens de vous donner, sont venus de beaucoup de structures. Que ça soit à la gendarmerie, à la police et à la santé. Parce que nous travaillons de l’identification du cas jusqu’au référencement du cas au niveau des services spécialisés. Quand je dis référencement c’est au niveau de la santé. Lorsqu’il ya un cas, on envoie à la gendarmerie ou à la police après à la santé. Nous participons à toute la chaîne de prise en charge de la victime. Parce que nous avons un grand rôle à jouer lier à la crise psycho-sociale de la victime », explique-t-elle

Par ailleurs, l’inspectrice régionale de la promotion feminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou, lance un appel aux parents de familles

« Ce que je peux dire aux parents, c’est d’être vigilants par rapport aux enfants. Parce qu’aujourd’hui nous avons remarqué que les bourreaux, ce sont les personnes proches de la famille. Et aux bourreaux, je les appel d’arrêter ces cas de violences. Parce qu’aujourd’hui quand tu violes une fille tu peux faire même jusqu’à 20 ans de prison. Et avant de sortir, tu vas détruire ton avenir », a laissé entendre
Kadiatou Baïlo Soumano

Il faut noter que ces chiffres relève des préfectures de Mamou et Dalaba. Par contre Pita, l’une des préfectures de la région, aucun cas n’a été signalé selon l’inspectrice. Cependant, elle ne nie pas que des présumés cas soient dissimulés par les familles.

Mamou, Jacques Kamano pour Actuguinee.org
Tel : 624-50-82-79

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