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Le concours d’accès à la fonction publique, tant attendu, a finalement débuté la semaine dernière.
Pour rappel, plus de cent-mille candidats, devraient batailler pour décrocher les quelques huit mille places disponibles.
Preuve par mille que le niveau du chômage est préoccupant dans le pays. Et le chiffre démontre aussi que la fonction publique est le plus gros pourvoyeur d’emplois dans le pays, ce qui est révélateur du manque de dynamisme du secteur privé, qui devait, en principe, être le principal employeur des Guinéens.
Pour revenir au concours, ce qui est aussi important à savoir, c’est le fait que la promesse d’organiser un recrutement à fonction publique ce recrutement, vieille de longues années, s’est finalement réalisée. Désormais, elle est une réalité.
Mieux, les conditions d’organisation dudit concours, sont uniques et enviables.
Le département a été bien inspiré de le dématérialiser. C’est-à-dire que l’évaluation des candidats est faite à l’aide des tablettes. En termes plus simples et accessibles à tous, les tablettes ont remplacé les feuilles qui sont habituellement utilisées dans les examens.
Conséquence, aussi bien le délai de publication des résultats que les risques de fraudes, sont réduits.
Déjà, les résultats des premières évaluations ont été rendus disponibles, moins d’une semaine après. Quel coup de génie !
Qui l’eût cru, car cela n’était pas possible dans l’imagination des cadres qui se sont succédé à la tête du département de la fonction publique.
Cette innovation qui qualifie l’organisation des concours, est à mettre à l’actif des nouveaux responsables du ministère de la fonction publique. Ces derniers, en tête, le ministre Faya François Bourouno, ont su donner un coup d’accélérateur perfectionniste au processus qui était en cours.
A cet effet, ils peuvent fièrement revendiquer toute la réussite qui s’y attaché. Par extension, la gouvernance actuelle devrait aussi s’enorgueillir et le citer fièrement à l’heure du bilan.
Mognouma