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Après la large victoire des Gunners face au Real Madrid (3-0), Cesc Fàbregas a refusé de s’enflammer. L’ancien milieu d’Arsenal, désormais entraîneur et consultant, a rappelé que face à un club comme le Real, rien n’est jamais acquis.
L’Emirates Stadium a vibré mardi soir. En battant le Real Madrid 3-0, Arsenal a frappé un grand coup en quart de finale aller de la Ligue des champions. Un match presque parfait, un réalisme chirurgical, et une atmosphère européenne rare dans le nord de Londres. Mais malgré l’euphorie, Cesc Fàbregas garde les pieds sur terre. Présent sur le plateau d’Amazon Prime pour commenter la rencontre, l’ancien capitaine des Gunners a livré un message teinté d’expérience et de prudence : « J’aimerais dire que c’est terminé… mais le Real Madrid, c’est le Real Madrid. », a-t-il dit.

Dans son analyse, Fàbregas est revenu sur les différentes phases du match. « Après le premier but, j’ai dit qu’il en fallait un deuxième. Et après le deuxième, qu’il fallait absolument un troisième. », a-t-il ajouté. C’est un raisonnement logique, mais aussi une forme d’intuition. Car face au Real Madrid, aucune avance n’est jamais confortable. L’ancien milieu du Barça et de Chelsea le sait mieux que personne : en Ligue des champions, le Real a déjà retourné des situations pires.
Le spectre de 1986… et des remontadas récentes
Pour appuyer ses propos, Fàbregas a évoqué un précédent marquant. « Le Real a déjà remonté trois buts dans son histoire. La dernière fois, c’était contre le Borussia Mönchengladbach, en 1986. ». Mais au-delà des archives, c’est surtout le Real version moderne qui incarne cette capacité à renaître. Contre le PSG, Chelsea ou Manchester City, les Merengue ont montré une résilience inégalée. Un but rapide au Bernabéu peut tout relancer.
Fàbregas ne veut pas jouer les rabat-joie. Il reconnaît pleinement la performance d’Arsenal, son efficacité, sa maturité, et la montée en puissance de joueurs comme Declan Rice ou Bukayo Saka. Mais son message est clair : ne pas croire que le plus dur est fait. Le Real Madrid, même en difficulté, reste une bête de compétition. Et c’est justement quand on le pense enterré qu’il mord le plus fort. En 90 minutes, Arsenal a fait chavirer son stade. Mais en 90 autres, le Real peut encore tout renverser. Fàbregas le sait, et il prévient : face à Madrid, il ne faut jamais baisser la garde. Surtout pas avec un billet pour les demi-finales en jeu.
L’article Real Madrid : Cesc Fàbregas annonce la mauvaise nouvelle à Arsenal après sa belle victoire est apparu en premier sur Afrique Sports.