Les arrestations de rappeurs sont courantes depuis l’essor du hip-hop en Iran au début des années 2000. Mais la condamnation à mort de Toomaj Salehi marque un tournant dans la répression à l’égard des artistes politisés. Ces dernières années, les autorités avaient tenté de récupérer le style musical pour séduire les jeunes ou encourager un rap commercial et apolitique. Les artistes exilées Justina et Gogha ont confié à France 24 leur admiration pour Toomaj Salehi, "qui effraie le pouvoir".