Procès Francis Haba et Cie : voici ce qu’a avoué et rejeté Tamba David devant la justice

il y a 2 mois 60
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Le procès de Pépé Francis Haba et compagnie a repris ce mardi 17 septembre 2024 devant le tribunal correctionnel de Dixinn. L’audience a été consacrée à la comparution de Tamba David Tonguino. Dans ce dossier, c’est le tout dernier prévenu à être interpelé. Comme ses prédécesseurs, il est poursuivi pour des faits d’atteinte et de menace à l’ordre et à la sécurité publique.

Tamba David Tonguino a rejeté les faits mis à sa charge devant le juge. Cependant, il a avoué être en contact avec Simon Pierre Camara, coordinateur national des Messagers du Peuple pour la Paix et le Développement, un de ses co-prévenus.

Dans le cadre des activités de cette ONG, le prévenu a également reconnu avoir participé à quatre réunions. La dernière a eu lieu à Sonfonia. Au cours de celle-ci, a-t-il témoigné, le coordinateur national du MPPD a fait allusion au verdict dans le procès des évènements du 28 septembre qui approchait à grand pas.

Lui, dans son intervention à cette occasion, a expliqué David Tonguino, il a tenu des propos dans lesquels il appelle aux manifestations et à investir les réseaux sociaux pour protester contre la décision du tribunal criminel de Dixinn en cas de condamnation du capitaine Moussa Dadis Camara. Il a ajouté avoir tenu ces propos sous l’effet de l’alcool appelé “Pastis”.

Selon le ministère public dans l’audio dont il dispose, le prévenu menace aussi de couper le pont entre Faranah et Kissidougou d’où il est originaire, toujours dans le cadre de la protestation contre la décision du tribunal criminel de Dixinn.

En répondant aux questions de ses avocats, David Tonguino a affirmé qu’il n’a jamais eu l’intention de poser des actes répréhensibles. En conclusion, il dit avoir regretté son acte sous l’effet de l’alcool.

Tonguino a été interpellé le mardi 27 août 2024 à son domicile à Wanindara dans la commune de Lambandji par des gendarmes. Il est ensuite transféré à la Direction Centrale des Investigations Judiciaires avant d’être écroué à la maison centrale trois jours plus tard.

Les débats se poursuivent

Sékou Diatéya

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