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Dans leurs plaidoiries, les avocats du secrétaire général du SPPG ont clamé haut l’innocence de leur client.
D’après eux, Pendessa est victime d’une injustice. Me Faya Gabriel, l’un d’entre eux, dénonce un acharnement dans toute la procédure qui a conduit à la condamnation du journaliste.
« Il pouvait être mis sous contrôle judiciaire, mais puisque le prince (le ministre de la justice d’alors ndlr) a voulu qu’il reste en prison il a été maintenu (…). Il est simplement victime d’une injustice », a-t-il indiqué.
L’avocat précise que le syndicaliste n’était nulle part que dans son bureau, avant d’ajouter que les journalistes, en appelant à manifester n’ont fait qu’exercer un droit que la loi leur accorde.
Il a alors demandé à la Cour d’infirmer le jugement rendu en première instance dans toutes ses dispositions. En statuant à nouveau, Me Faya Gabriel a demandé à la juge Hadja Fatoumata Bangoura de le renvoyer des fins de la poursuite parce que l’infraction poursuivie n’est nullement constituée.
Pour sa part, Salifou Béavogui dira que la justice guinéenne est à terre dans cette affaire. « Nous sommes confrontés dans un dossier de la honte. Ce n’est pas un dossier ça », a-t-il brocardé, avant de demander à la Cour de prendre une décision courageuse.
L’avocat poursuit en disant, que le juge qui a rendu la première décision a été poussée en erreur, car dit-il « Il n’y a pas eu de réunion, pas de manifestations, ni de marche. Il n’est pas passé à l’action madame la présidente », dit-il.
Enfin, ils ont demandé à la Cour de statuer sur siège. La présidente a accédé à cette demande avant de suspendre l’audience pour pour la décision ultime.
Alhassane Fofana