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Dernier virage hier mercredi, 31 juillet 2024 dans le procès des événements du 28 septembre 2009 au stade du même nom.
Ouvert il y a plus de deux (2) ans, les débats ont été clôturés par devant le tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. C’est le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara qui, après avoir requalifié les faits en “crimes contre l’humanité” a prononcé le verdict, condamnant les principaux accusés à de lourdes peines. Parmi eux, capitaine Moussa Dadis Camara, chef de l’Etat à l’époque des faits. L’ex-chef de la junte militaire a écopé de 20 ans d’emprisonnement et au payement d’une forte amende en faveur des victimes.
Déçu, son avocat Me Antoine Pépé Lama parle d’une violation frontale des droits de la défense avant de promettre de s’attaquer très bientôt à ladite décision par voie d’appel.
Ouvert il y a plus de deux (2) ans, les débats ont été clôturés par devant le tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. C’est le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara qui, après avoir requalifié les faits en “crimes contre l’humanité” a prononcé le verdict, condamnant les principaux accusés à de lourdes peines. Parmi eux, capitaine Moussa Dadis Camara, chef de l’Etat à l’époque des faits. L’ex-chef de la junte militaire a écopé de 20 ans d’emprisonnement et au payement d’une forte amende en faveur des victimes.
Déçu, son avocat Me Antoine Pépé Lama parle d’une violation frontale des droits de la défense avant de promettre de s’attaquer très bientôt à ladite décision par voie d’appel.
» Je dois vous dire qu’aujourd’hui est une journée sombre pour la justice guinéenne. Cette décision unique, dangereuse pour l’avenir de notre pays, est débarrassée de toutes substances juridiques, rendue en toute violation frontale des droits de la défense sera très bientôt attaquée par voie d’appel. Elle est rendue en violation des droits de la défense, parce que la requalification retenue par le tribunal n’a jamais fait l’objet de débats. En aucun moment et aucune manière, le capitaine Moussa Dadis Camara n’a été interrogé par le tribunal, par les avocats de la partie civile, les avocats de la défense et même par le ministère public sur les éléments constitutifs de l’infraction retenue en son encontre », a dit à la RFI, l’un des célèbres avocats dans ce procès, Me Antoine Pépé Lamah.
Il faut rappeler que les accusés reconnus coupables de crimes contre l’humanité sont condamnés solidairement au paiement de 1 milliard 500 millions de francs guinéens pour les cas de viol, 1 milliard de francs guinéens pour des cas de morts et disparus, 500 millions de francs guinéens pour des cas de pillages et 200 millions de francs guinéens pour cas de tortures aux ONG concernées.
Sâa Robert Koundouno
(+224) 620-546-653
L’article Procès du massacre du 28 septembre : furieux, Me Pépé, avocat de Dadis, compte attaquer la décision ! est apparu en premier sur Mediaguinee.com.