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L’élection présidentielle marquant la fin de la transition consécutive au coup de force de 2021 approche à grands pas.
La date du scrutin est fixée au 28 décembre prochain, mais l’inquiétude grandit au sein du Mouvement Démocratique Libéral (ModeL) face à la détention de son président, Aliou Bah, pressenti pour représenter le parti à cette échéance électorale.
Le leader du ModeL est actuellement détenu pour « offense au chef de l’État ». Il a été condamné à deux ans de prison en première instance, une décision confirmée par la Cour d’appel de Conakry.
Lors de la reprise des assemblées générales du parti, ce samedi 11 octobre 2025, les membres du bureau politique ainsi que les militants ont réitéré leur demande de libération du président Aliou Bah afin qu’il puisse participer à la présidentielle.
« On ne peut pas avoir un prisonnier injustement détenu à la maison centrale et nous obliger ou nous contraindre à envisager d’autres moyens. Le seul moyen que nous avons et que nous voulons, c’est la libération d’Aliou Bah. Et le seul candidat que nous avons et que nous voulons aussi, c’est le président Aliou Bah », a déclaré Moïse Diawara, porte-parole du parti, avant d’affirmer que leur formation politique mise sur lui pour diriger la Guinée.
« On a pris le temps de préparer Aliou. Et Aliou est aujourd’hui un leader complet, prêt à accéder à la magistrature suprême de la Guinée. C’est un homme qui s’est construit lui-même, et le parti a travaillé sérieusement pour qu’il soit à sa tête. Si les autorités en face estiment qu’il est devenu un obstacle, et qu’il faut user de manœuvres pour le mettre à l’écart en l’emprisonnant, nous disons non. », a-t-il poursuivi.
Après la confirmation de la décision en appel, les avocats du leader du ModeL ont introduit un pourvoi en cassation devant la Cour Suprême. Cependant, une lenteur est constatée dans le traitement du dossier, a souligné Moïse Diawara.
Les militants ainsi que les responsables du bureau politique du ModeL réclament la libération immédiate de leur leader, afin qu’il puisse exercer pleinement ses droits civiques et politiques.
Hadja Kadé BARRY