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Alpha Bacar Barry, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, a pris ses fonctions de président du Comité Interministériel de Pilotage et de Coordination (CIPC) ce jeudi 9 mai 2024. Le CIPC, c’est l’instance de dialogue et de concertation entre les départements sectoriels de l’éducation et ses partenaires techniques intervenants dans le système éducatif guinéen.
Camara Ibrahima Kalil, Secrétaire Technique Permanent du Secrétariat Technique de Coordination et de Pilotage du PRODEG, souligne l’importance du CIPC dans la régulation et la mise en œuvre du programme décennal de l’éducation en Guinée : « Le PRODEG c’est le seul cadre d’intervention qui regroupe l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le secteur de l’éducation et de la formation. Nous avons renouvelé cette instance aujourd’hui, qui a une durée de présidence d’un an. Elle joue un rôle crucial dans le pilotage de la coordination et dans le dialogue sectoriel entre tous les intervenants du système éducatif guinéen. Ainsi, sa raison d’être réside dans la validation des réformes engagées dans le système avant la mise en œuvre des actions visant à atteindre nos objectifs. »
Félix Ackebo, Représentant Résident de l’UNICEF, exprime la confiance des partenaires techniques et financiers envers la présidence d’Alpha Bacar Barry. Il déclare : « Nous restons convaincus que la mise en œuvre du progrès sous votre direction connaîtra une explosion significative et donnera une accélération très flotte au projet. Cela se fera à travers une planification pertinente, diligente et concertée, en mobilisant l’ensemble des financements disponibles pour le secteur éducatif. Nous mettrons en place un suivi efficace et une gestion transparente de toutes les ressources pour soutenir la progression vers la réalisation effective des résultats en faveur des enfants et des apprenants du secteur de l’éducation et de la formation en Guinée. L’UNICEF et tous les partenaires techniques et financiers sont engagés à soutenir le Gouvernement de la Guinée et prêts à collaborer étroitement avec vous. Chaque enfant, apprenant et jeune doit se sentir inclus, même les plus vulnérables. Nous devons agir pour bâtir une Guinée où les enfants ont la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel. Ensemble, je reste convaincu que nous réussirons. »
« La présidence du CIPC a une durée de 12 mois et est tournante entre les ministres du secteur de l’éducation. C’est dans ce sens qu’aujourd’hui, je suis heureuse de passer cette présidence en ma qualité de Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi à mon cher frère et ami Alpha Bacar Barry, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, qui, par heureuse coïncidence, se succède à lui-même », a souligné Aminata Kaba, Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, avant de revenir sur le bilan des 12 mois de présidence de son département : « Au cours de ce mandat, plusieurs actions ont été entreprises. Parmi elles, on peut citer la réalisation des audits du Fonds Commun de l’Éducation pour l’exercice 2022, permettant au fonds de verser près de 13 473 360 euros sur le compte pivot inscrit dans les livres de la BCRG de Guinée. Également, l’organisation de la revue sectorielle conjointe 2022 entre le gouvernement guinéen et ses partenaires techniques et financiers, visant à dresser le bilan de l’année 2022 et à projeter les planifications pour 2024. De plus, l’organisation en mars 2023 de l’atelier régional regroupant la Guinée, le Mali et la République Centrafricaine, ayant pour objectif la présentation du nouveau modèle opératoire du GPE 2025 et l’échange entre les 3 pays afin d’identifier les défis et les opportunités pouvant apporter des changements significatifs et transformateurs dans leurs systèmes éducatifs respectifs, y compris la promotion et l’égalité de genre dans et par l’éducation. D’autres actions notables incluent l’élaboration du pacte de partenariat de la Guinée et son endossement par l’ensemble des acteurs du système, ainsi que sa vulgarisation au sein de l’ensemble des acteurs au niveau central et décentralisé des ministères en charge de l’Éducation et de la Formation. De même, l’appui au choix de l’agent partenaire pour la mise en œuvre du financement du GPE au titre des fonds pour la transformation du système éducatif et pour l’accélération de la scolarisation des jeunes filles, ainsi que la mobilisation de l’ensemble des allocations de 83 millions de dollars américains du Partenariat Mondial de l’Éducation pour la transformation de l’éducation en Guinée, ont été des actions menées. »
Aminata Kaba prévient qu’il y a plusieurs défis à relever : « Malgré ces avancées remarquables, plusieurs défis restent à relever et je n’ai aucun doute que l’équipe du Ministère de l’Enseignement Supérieur, dirigée par Alpha Bacar Barry, y portera une attention particulière afin que des solutions adéquates et adaptées puissent être trouvées, avec une participation inclusive et effective de l’ensemble des parties prenantes. »
Alpha Bacar Barry, accueille sa nomination avec enthousiasme, soulignant l’importance de la cohésion et de la démocratie dans la gestion de l’action publique: « Le mandat passé c’était sous le sceau de d’améliorer les performances du programme décennal de l’éducation en Guinée et qui est une initiative concertée de tous les ministères en charge de l’éducation et la formation pour adresser la problématique du développement du capital humain en République de Guinée. Donc, cette année, le mandat passe à l’Enseignement Supérieur. En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, je suis heureux de débuter cette année, avec le soutien de mes collègues ministres, afin de pouvoir à la fois impacter positivement la vie des jeunes et offrir une éducation de qualité à nos enfants. De plus, nous devons nous projeter pour les 10 prochaines années, car la deuxième phase du Programme Décennal de l’Éducation est en préparation actuellement. Il est donc essentiel d’aborder la question du rééquilibrage des budgets afin qu’ils soient en harmonie avec la vision du chef de l’État. De même, nous devons nous assurer que d’autres partenaires puissent rejoindre cette initiative, afin d’avoir un impact plus grand et plus pertinent. »