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Les avocats des victimes de zébus à Lainé, à Lola en région forestière, accompagnés des ressortissants de la localité était de nouveau face à la presse ce lundi 21 avril 2024.
L’objectif était de dénoncer, encore une fois, l’envahissement de leur localité par des éleveurs étrangers, avec leurs zébus.
Dr Faya Millimouno était présent à cette conférence.
Le président du Bloc Libéral s’ inquiète de la présence de ces zébus. Il a donc, attiré l’attention des autorités sur le fait que ce sont ces mêmes affaires de bouviers qui a amené les terroristes au Burkina et au Niger.
« Rappelons-nous qu’au Burkina Faso et au Niger c’est l’affaire de bouviers qui a amené le terrorisme. Lisez bien l’histoire. C’est ce qui est la cause du terrorisme au Burkina Faso et au Niger, l’affaire des bœufs. Regardez dans la littérature le nombre de morts au Nigéria, c’est cette question des Zébus. On est en train de prendre ça à la légère en Guinée parce que ça concerne les sudistes. Mais quand ça va atteindre un certain niveau, c’est toute la Guinée qui va en souffrir. C’est pourquoi nous sommes pour l’instant des lanceurs d’alerte. Et nous ne nous fatiguerons pas, nous reviendrons encore et encore pour dire à l’autorité, prenez des actions. Sortez les Zébus de la région forestière. Pensez à vos populations qui ne cultivent que par la Daba et par les couteaux. Si rien n’est fait, quand ils seront affamés, ils ne peuvent plus eux nourrir leur famille, ça va devenir un problème sérieux. Aujourd’hui, si l’Etat n’organise pas une prise en charge des populations de Lainé, posez-vous la question de savoir comment elles vont vivre ? Dans une petite agglomération comme Lainé, 300 millions dérobés, des centaines de sacs du riz, d’huile de palmiste, tout ça dérobé », a-t-il dit.
Poursuivant, il a fait remarquer la détention prolongée des agriculteurs de Lainé à la maison centrale de Conakry. Selon lui, a l’état actuel des choses, si rien n’est fait, il y aura beaucoup de situations incontrôlables.
« Cette population là, l’état dans lequel elle est actuellement, si rien n’est fait, il y aura beaucoup de situations incontrôlables et qui pourraient naître de ce conflit. C’est pour ça que nous venons devant vous pour que vous nous aidiez à faire comprendre parce qu’il y a encore jusqu’à présent de guinéens qui ne savent pas que depuis février il y a 71 personnes qui sont dans les prisons. Et en attendant les frais de transport du juge d’instruction de N’zérékoré qui les a déposés, de pouvoir être à Conakry pour les interroger avant de les mettre devant un magistrat, ils vont continuer à subir et ce sont des situations qu’on ne peut pas qualifier », a indiqué le leader politique.
MohamedNana Bangoura