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Chaque 14 février, de nombreux pays à travers le monde célèbrent la Saint-Valentin, considérée comme la fête des amoureux. À cette occasion, les couples échangent des mots doux et s’offrent des cadeaux, notamment des roses rouges, symboles de passion et d’amour. Cependant, cette célébration suscite encore des interprétations diverses. Dans une interview accordée à Guinée360.com, le Père Louis Gbilimou, secrétaire général de la Conférence Épiscopale de Guinée, par ailleurs professeur au Grand Séminaire Benoit XVI de Kendoumayah, a tenu à dissiper les confusions entourant cette fête, alors que de nombreuses personnes continuent de l’associer à des idées erronées.
Guinee360.com : le 14 février de chaque année est célébrée la Saint Valentin. Qu’en pensez vous?
Père Louis Gbilimou : Je dirais, a priori, que ce n’est pas une fête instituée par l’Église catholique, mais qu’elle trouve son origine dans l’histoire d’un prêtre, Saint Valentin. En Occident, ce prêtre encourageait les jeunes fiancés à se marier, selon le mariage sacramentel de l’Église Catholique Romaine. Le 14 février est devenu la fête des amoureux, baptisée ainsi en référence à ce prêtre. Aujourd’hui, certains diocèses, notamment en Europe, profitent de cette date pour célébrer des fiançailles. Toutefois, ces fiançailles ne sont pas nécessairement liées au mariage sacramentel, car on peut se fiancer sans aboutir au mariage ou dans le cadre d’une procédure de mariage. Les fiançailles restent néanmoins une étape importante. En résumé, la Saint-Valentin est une fête populaire qui, bien qu’ayant une référence religieuse, n’a pas de caractère sacramentel en soi. Elle s’inspire d’un prêtre qui encourageait le mariage chrétien, mais elle ne relève pas d’une institution liturgique de l’Église.
Quelle est l’origine de la célébration de la Saint-Valentin ?
L’origine de cette célébration est directement liée à la Saint Valentin, ce prêtre qui portait le nom que la fête a ensuite adopté. Puisque le 14 février est devenu la fête des amoureux, elle s’est inscrite dans la tradition en référence à son engagement à encourager les jeunes au mariage canonique.
Comment l’Église catholique perçoit-elle la célébration de la Saint-Valentin aujourd’hui ?
C’est une fête purement populaire et non une célébration liturgique reconnue par l’Église catholique. Elle ne figure pas dans le calendrier liturgique universel, contrairement à des fêtes comme l’Assomption de la Vierge Marie ou la Transfiguration. Cependant, certaines communautés peuvent choisir d’en faire une occasion pour valoriser les fiançailles et rappeler l’importance du mariage chrétien.
Quelle place pour l’amour romantique et le mariage religieux à une époque où les unions civiles et libres sont de plus en plus courantes ?
L’amour romantique est un point de départ, mais l’Église encourage les couples à s’inscrire dans une démarche qui mène au mariage, aussi bien civil que religieux. L’idéal est que la Saint-Valentin ne soit pas seulement une fête éphémère, mais un moment pour réfléchir à un engagement sérieux, en vue d’un mariage sacramentel.
Certains jeunes profitent de la Saint-Valentin pour s’adonner à la débauche. Quel message leur adressez-vous ?
Il est important de réhabiliter la valeur du mariage et de l’union entre l’homme et la femme. Le mariage est une institution divine. Dans la Genèse, Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils vivent ensemble en harmonie. Ceux qui choisissent de former un couple doivent s’inspirer de cette vision et respecter l’union conjugale comme une vocation sacrée. L’Église exhorte la jeunesse à ne pas réduire la Saint-Valentin à un simple prétexte de débauche, mais à la voir comme une occasion de réflexion sur l’amour véritable, celui qui mène à un engagement profond et durable vers le mariage religieux.
L’article Père Louis Gbilimou : “L’idéal est que la Saint-Valentin ne soit pas seulement une fête éphémère” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.