Examen d’entrée en 7ème à Dixinn (Conakry) : 4 677 candidats, dont 2 382 filles, affrontent les 1ères épreuves

Les premières épreuves de l’examen de fin d’études élémentaires ont officiellement été lancées ce jeudi 12 juin 2025 sur l’ensemble du territoire national. Dans la commune de Dixinn, ce sont 4 677 candidats, dont 2382 filles, répartis dans 16 centres, qui vont affronter cet examen de passage pour le collège. A l’école primaire Josip Broz Tito de la Belle vue, c’est Mansa Moussa Sidibé, membre du Conseil national de transition (CNT) qui a présidé la cérémonie de lancement des épreuves. C’était en présence du directeur communal de l’éducation, qui a invité les surveillants à ne pas « traumatiser » les candidats, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Dans sa communication, Mamadi Konaté, directeur communal de l’éducation de Dixinn, a envoyé un message fort à l’endroit des surveillants.

Mamadi Konaté, directeur communal de l’éducation de Dixinn

« On a donné comme conseils de ne pas traumatiser les enfants. C’est des tout-petits. Il faut les assister pendant le remplissage des fiches. En les assistant, ce n’est pas de leur montrer comment traiter le sujet, mais au niveau de l’en-tête, puisque c’est leur première fois. Il ne faut pas crier sur eux.  Il faut vraiment y veiller pour que tout se passe dans des conditions normales. Nous sommes contre ceux qui vont venir, bavarder, traumatiser l’enfant. Il faut les assister, être calme pour que les enfants composent dans les meilleures conditions. La sécurité est là, les agents de la santé aussi, et les surveillants sont au complet.  Je pense bien que tout est à 100% au complet », a-t-il expliqué.

De son côté, Mansa Moussa Sidibé, ancien ministre et membre du CNT, a exhorté les jeunes candidats à privilégier leur formation.

Elhadj Mansa Moussa Sidibé, membre du CNT

« Les examens sont contrôlés, suivis par les États pour permettre aux jeunes de correctement s’exprimer, de correctement transmettre ce qu’ils ont appris à l’école. Un examen permet à un jeune de se positionner par rapport à la recherche qu’il s’est donné comme avenir. Quand tu veux être ingénieur, il faut que tu dises, il faut absolument que j’apprenne ce que je dois apprendre pour être ingénieur, professeur docteur, tout ce que tu veux. Pour les jeunes, c’est clair et net, il faut se former, il faut suivre l’école, il faut suivre ce qu’on fait. Il faut constamment se former. Quand les jeunes ont cette volonté et quand les parents aident à cette volonté, les jeunes ne deviennent pas des jeunes de rues. Mais des jeunes compétents, des cadres de la nation. Je pense que l’occasion est propice pour que les enseignants, les surveillants, et les élèves comprennent parfaitement que la Guinée est sur son grand départ », a-t-il laissé entendre.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 620 589 527/664 413 227

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