Panier de la ménagère à Conakry: le niveau des prix des denrées à l’entame du Ramadan

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Le Ramadan, le jeûne musulman est par excellence le mois de pénitence et d’abstinence pour les fidèles ayant en partage l’islam. Pas seulement, il constitue aussi le mois le plus dépensier pour les chefs de ménage. Cette année, ce mois intervient dans un contexte de flambée généralisée des prix des denrées de grande consommation.

A l’entame de ce mois particulier pour les musulmans, Guinéenews a fait le tour de quelques marchés de Conakry dont Madina (le plus grand) afin de s’enquérir du niveau de fluctuation des prix.

À la faveur de ce passage, nous avons constaté que :

  • Le prix actuel du sac de sucre de 50 kg est de 395 000 GNF au lieu de 410 000 GNF, soit 9 000 GNF le kilogramme.
  • Les prix du carton de sardines se négocient entre 260 000 GNF et 225 000 GNF au lieu de 460 000 GNF, l’année dernière, soit 6 000 GNF l’unité.
  • Les prix du carton de corned-beef N’Gary varient entre 175 000 GNF et 210 000 GNF au lieu de 240 000 GNF, l’année dernière.
  • La petite boîte de Mayonnaise BAMA coûte entre 30 et 32 000 GNF au lieu de 35 000 GNF.
  • Le sac d’oignons se négocie aujourd’hui à 245 000 GNF au lieu de 260 000 GNF.

L’huile d’arachide n’est pas en reste. Le bidon de 20L coûte 270 000 GNF au lieu de 300 000 GNF ; celui de 10L s’achète à 145 000 GNF au lieu de 155 000 GNF. De même pour l’huile de palme (l’huile rouge), le bidon de 20L se vend à 270 000 GNF au lieu de 280 000 GNF et celui de 10L s’obtient à 130 000 GNF au lieu de 150 000 GNF.

  • Le kilo de bissap coûte 20 000 GNF au lieu de 30 000 GNF, celui du gingembre s’achète à 10 000 GNF au lieu de 15 000 GNF. Sans oublier le pain de singe, dont le kilo se vend à 6 000 GNF au lieu de 7 000 GNF.

En revanche, le prix du sac de riz n’a pas connu de baisse, il s’écoule au même prix depuis l’augmentation des prix des denrées alimentaires par le ministère du Commerce. Le sac de riz Bangladesh (riz importé) de 50 kg s’achète à 350 000 GNF, soit 8 000 GNF le kilo.

  • Le carton de lait en boîte ne fait pas exception, il se négocie entre 155 000 GNF et 160 000 GNF, selon la qualité. Le carton de lait en poudre coûte 180 000 GNF. Le carton de thé varie, selon les qualités, entre 18 000 GNF, 25 000 GNF et 30 000 GNF.

Le seau de beurre Jadidas de 4,5 kg coûte 90 000 GNF, celui de 900 g coûte 35 000 GNF. La grosse boîte d’un litre de pâte d’arachide s’achète toujours à 75 000 GNF.

Les dattes, fruits très convoités pendant ce mois, se négocient entre 13 000 GNF, 18 000 GNF et 20 000 GNF le kilo, selon la qualité.

Le sac de pommes de terre se discute toujours entre 140 000 GNF et 150 000 GNF, soit 10 000 GNF le kilo. Le kilo de piment sec s’achète à 15 000 GNF et le frais se pèse à 25 000 GNF le kilo. Le kilo de viande se vend à 60 000 GNF.

Concernant les fruits de mer, le poisson fumé (konkoé) se vend comme suit : konkoé de grande taille s’achète à 200 000 GNF, l’unité ; de taille moyenne à 100 000 GNF et de petite taille se discute entre 25 000 GNF et 50 000 GNF, le tas.

Selon M’Ballou Bérété, marchande de poissons au marché Madina, ‘’le prix varie entre 400 000 GNF à 700 000 GNF voire plus. Elle se plaint de la rareté de la clientèle.

« Le manque de clientèle nous cause beaucoup préjudices. Les femmes se plaignent de la cherté des prix et nous craignons que nos poissons pourrissent par manque d’électricité. Donc, après une journée, nous cherchons à évacuer la marchandise sans faire de gains. Pourtant, ce n’est pas ce qui devrait se passer… Nous vendons pour réaliser des profits. L’État devrait nous aider en assurant une desserte normale de l’électricité et s’impliquer pleinement pour alléger le panier de la ménagère ».

Poursuivant, elle se plaint de la hausse générale des prix : « nous tentons de nous habituer à cette situation mais, nous n’y arrivons pas. Ils parlent de baisse par endroits. Moi, je ne vois aucune diminution ici. En Guinée, les prix ne font qu’augmenter surtout à l’approche du Ramadan. Dans les autres pays, c’est le contraire. Il faut que les choses changent chez nous aussi. Trop c’est trop ! « 

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