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La mise en place de l’Observatoire Nationale Autonome de Supervision du référendum constitutionnel (ONASUR) et la nomination de ses onze (11) membres continuent de susciter des réactions chez les acteurs de la société civile à Conakry.
Dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction ce vendredi 19 septembre, le président de la Coalition Nationale des Associations pour la Paix et le Développement (CONAPAID) a indiqué que c’est une étape importante en principe parce que la supervision indépendante est cruciale, selon lui, pour la crédibilité de tout scrutin. Cependant, il se montre pessimiste quant à l’atteinte des objections à cause du retard accusé dans la mise en place effective de l’organe.
« Mettre en place un organe de cette envergure à quelques jours seulement du référendum rend sa mission extrêmement difficile, voire quasi impossible. Prenons par exemple, le déploiement des structures de supervision dans toutes les préfectures, les communes de Conakry et même dans les ambassades et consulats à l’étranger. Tout cela demande une logistique considérable, du temps pour la formation des agents, l’établissement des contacts et même la mise en place des mécanismes de reportage. Alors, dans ces conditions, on peut légitimement douter de la capacité de cet organe à pleinement jouer son rôle. Il risque d’être perçu comme un organe créé plus pour la forme que pour l’efficacité réelle. Donc nous pensons que cela pourrait malheureusement entamer la confiance des citoyens, dans le processus référendaire », a affirmé l’acteur de la société civile.
Pour M. Diallo, l’ONASUR pourrait pleinement jouer la mission qui est attendue de lui s’il avait été mis en place très tôt, doté de moyens suffisants et guidé par un calendrier réaliste.
Sékou Diatéya